Avignon est partout, une ville comme on voudrait la fuir et comme à chaque pas on la rencontre et sait lui appartenir pour relever d’elle : à la butée de ses murailles, trouver son ombre qui glisse contre elles et dessine sur leur peau l’inappartenance qui la fonde. Alors participer malgré soi de son absurde vacuité, de sa vitalité impossible – et puis partout depuis deux semaines maintenant une chaleur qui écrase et ralentit, rend le sommeil introuvable et le matin épuisé. On cherche les (…)
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_joie & douleur
Articles
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Avignon, journal de l’épuisement : et du ravage
21 juillet 2015, par arnaud maïsetti -
dans les haies d’Ajloun
6 octobre 2019, par arnaud maïsetti6 octobre 2019
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[Tondi] | avoir part à l’ombre
8 avril 2013, par arnaud maïsettiavoir part au danger
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Lost in the Trees | Excos
16 juin 2014, par arnaud maïsettidispersion des cendres
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Nijinski | « vers une étoile qui ne m’a pas dit bonsoir »
29 janvier 2014, par arnaud maïsettiparti un soir
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La ville écrite | levée de doute
19 décembre 2018, par arnaud maïsetticomme tu relèves la tête
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Max Richter | November
11 octobre 2013, par arnaud maïsettinovembre est éternel
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Bob Dylan et le Nobel | « Carelessness… »
14 octobre 2016, par arnaud maïsettipolitique de la négligence
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Malte Schwind | La joie de traverser le chaos
8 avril 2016, par arnaud maïsettiTentatives de Fugue (Et la joie ?… Que faire ?), du collectif En Devenir, mise en scène de Malte Schwind [Aix, Théâtre Antoine-Vitez] –mars 2016
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Avignon #fin | s’armer de courage
24 juillet 2016, par arnaud maïsettiet celui qui a une fois flairé le sang au théâtre ne peut plus exister sans théâtre
Thomas Bernhard Place des héros Après trois semaines dans la fournaise d’Avignon, un dernier regard sur la ville : est-ce que je peux dire seulement que quelque chose a commencé ?
Des spectacles par dizaines et des foules qui entrent au hasard – après les fouilles (le mot est presque le même) par centaines pour s’assurer que –, des foules hurlantes et joyeuses venues ici pour s’applaudir elles-mêmes et (…) -
Blaise Cendrars | La Prose du Transsibérien
8 septembre 2014, par arnaud maïsettisommes-nous si loin
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Fernando Pessoa | « Jamais je ne dors »
5 avril 2013, par arnaud maïsettije rêve dans la vie comme dans le sommeil
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les pâles du « non »
27 février 2019, par arnaud maïsetti27 Janvier 2019
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la trajectoire amoureuse (après la dévastation)
7 décembre 2013, par arnaud maïsettiPeut-être les gouffres d’azur, des puits de feu. C’est peut-être sur ces plans que se rencontrent lunes et comètes, mers et fables.
Rimb., Vies
chemin. Toute voie qu’on peut parcourir pour aller d’un lieu à un autre. Se détourner de son chemin. Un chemin facile. Enseigner, montrer à quelqu’un son chemin.
La nuit dernière est pleine de souffle, tant qu’elle appelle à ce qu’on s’y mêle et qu’on n’en parle plus — les vents d’ici, je ne les savais pas (je connaissais la couleur de l’herbe (…) -
Csiki-Csiki | « que je meure »
1er mars 2013, par arnaud maïsettitransylvania, et au-delà
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Avignon, journal du soir : tristes critiques
19 juillet 2015, par arnaud maïsettiUne semaine déjà à Avignon et c’est comme depuis des mois, un rythme immuable : le soir au théâtre, la nuit passée à l’écrire, le matin relire, et l’après-midi échapper à la chaleur avant le soir de nouveau les gradins, et le spectacle qui ouvre à la nuit toute une nuit à écrire : entre le soir et la nuit, les échanges avec les camarades critiques de l’Insensé – et tout cela dans le tourbillon, la ville dévastée par toute une ville à l’intérieur d’elle-même, hystérisée, « épileptique » ; et (…)
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La Ville écrite | Violet
8 mars 2016, par arnaud maïsettile contrôle des rues de Marseille
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la tombe de Jean Genet
14 avril 2016, par arnaud maïsetti[/Mais si je ne sais rien de précis sur la Mort D’avoir tant parlé d’elle et sur le mode grave Elle doit vivre en moi pour surgir sans effort Au moindre de mes mots s’écouler de ma bave.
Jean Genet, Le Condamné à mort/]
Je marchais vers la tombe de Jean Genet : je la savais seule au milieu d’un champ, tout au bord de la mer et tournée vers la Mecque, c’est tout. Je marchais vers la tombe de Jean Genet sans raison et sans peine ; je voulais seulement arriver avant le soleil, je veux dire (…) -
Henri Michaux | Et la vie est précieuse à qui a déjà perdu 26 ans
6 janvier 2015, par arnaud maïsettiL’époque des illuminés
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La Ville écrite | ses prisons
3 avril 2014, par arnaud maïsettinous échapper