Semaine dans le décompte des morts, et comme arrêtée sur vendredi dernier des carnages. Semaine des bavardages ignobles, des avis, des appels. Que la vie continue. Mais laquelle ?
On entend prononcer le mot guerre. Pour s’autoriser le mot guerre, on demande à corriger les ordonnances de 1955, trop lointaines, trop guerrières aussi : une époque où ces ordonnances avaient été établies pour récuser le mot guerre, lui préférer celui d’événements. Cette histoire est la nôtre : elle renverse les mots pour en (...)
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_Marseille
Articles
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semaine des désirs furieux et du chaos fragile
22 novembre 2015, par arnaud maïsetti -
Marseille appartient à celui qui vient du large
29 juin 2020, par arnaud maïsettion votait hier
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feux aux portes de la ville, nuit en plein jour
11 août 2016, par arnaud maïsetti11 août
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Pièce audiophonique | Événements, de D.-G. Gabily
22 décembre 2019, par arnaud maïsetti2019
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l’état de la France, juste avant la peau
11 avril 2017, par arnaud maïsetti11 avril
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Avant-Scène | Autour de La Mouette, de T. Ostermeier (La Criée, Marseille)
10 octobre 2016, par arnaud maïsettiTREPLEV – Des formes nouvelles, voilà ce qu’il nous faut, et s’il n’y en a pas, alors mieux vaut rien du tout. (Il consulte sa montre.) La Mouette, de Tchékhov, mis en scène par Thomas Ostermeier, à Marseille du 12 au 14 octobre – belle occasion d’engager le dialogue avec un travail qui s’impose, depuis plus de dix ans, comme un geste d’envergure pour penser le présent et s’y frotter.
TREPLEV, sans chapeau, portant un fusil et une mouette morte. – Vous êtes seule ? NINA – Oui. (Treplev dépose la (...) -
corps délié
20 février 2019, par arnaud maïsettiIl existe en nous plusieurs mémoires : le corps, l’esprit, ont chacun la leur, et la nostalgie est une maladie de la mémoire physique.
Balzac
C’est trembler : et dans le tremblement, ce qui reste immobile bouge encore, tremble sur place. C’est trembler, ce bougé des choses par quoi on est traversé. La lune est une image – mais de quoi ? Pas d’elle, évidemment. De mon regard sur elle. Toi tu le sais.
Du corps tremblé, ses mouvements nés de l’intérieur du ventre – vers le corps déplié, vers le corps (...) -
Détruire le ciel
26 mai 2019, par arnaud maïsettiimpossibilité des corneilles
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à distance, écrire à l’ombre de soi-même
28 janvier 2018, par arnaud maïsettiDonne lui un homme et du temps, il en fait un cadavre, puis il le rejette sur ses bords. Il le gonfle puis il le rejette. Lui demeure
H. Michaux, « L’étang », À distance, date inconnue Yann Tiersen, « Porz Goret » (Eusa, 2016)
À distance, mais de quel siècle, et vers quel siècle s’avancer pour que ce jour revienne où ce serait possible, enfin, que le jour soit à sa place. Jour où rien ne passe que du vent et de tout son long ne fait rejoindre que de la terre, jour où il n’y a rien que des villes et (...) -
La ville écrite | Das Kapital
19 janvier 2019, par arnaud maïsettirenoncer aux illusions
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Nos bras s’écarteraient-ils si nous tournions sur nous-mêmes dans un univers vide
18 avril 2018, par arnaud maïsettiUne expérience de pensée en physique, tout le monde voit à peu près ce que c’est : un petit laboratoire mental, un protocole intuitif qui permet de tester des hypothèses autrement inatteignables. Si la pomme pénétrait à travers la Terre, ne décrirait-elle pas autour de celle-ci une ellipse écrasée dont l’orbite de la Lune n’est que la version dépliée ? Si nos pieds touchent le sol d’un ascenseur est-ce parce que la Terre nous attire ou parce que celui-ci accélère ? Nos bras s’écarteraient-ils si nous (...)
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plongée dans l’année qui s’achève
21 décembre 2015, par arnaud maïsettiLa nostalgie est une structure du temps humain qui fait songer au solstice dans le ciel. Pascal Quignard, Abîmes Il est seize heures cinquante-six, et le jour est tombé un peu partout dans cette ville. Demain à huit heures quarante-et-un, il se lèvera peut-être quelque part, mais où ? C’est la plus longue nuit de cette année, et c’est ainsi le jour qui dit le mieux l’année passée, l’année en cours pas encore passée. À quatre heures quarante-huit, ce sera la pointe du jour et de la nuit, le moment ramassé (...)
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Le ballet du feu
7 septembre 2016, par arnaud maïsettichorégraphie des Canadairs sur Marseille
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dans notre propre main la volonté, ce fouet
23 avril 2020, par arnaud maïsetti23 avril 2020
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la seule souffrance que tu puisses éviter
13 avril 2020, par arnaud maïsetti13 avril 2020
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car il ne s’est encore rien passé
18 avril 2020, par arnaud maïsetti18 avril 2020
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Nuit et Jour, ZeigtGeist | rue de la République (de la colère) #7
5 avril 2016, par arnaud maïsettiJour de grève à Marseille
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La Ville écrite | Une certaine idée de la France
26 mars 2017, par arnaud maïsettipas la nôtre
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Marseille - Beyrouth | Par dessus le ciel
16 décembre 2017, par arnaud maïsettid’en haut
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les pâles du « non »
27 février 2019, par arnaud maïsetti27 Janvier 2019