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_Marseille
Articles
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Rimbaud | Naissance de la mort
10 novembre 2014, par arnaud maïsetti -
Marseille appartient à celui qui vient du large
29 juin 2020, par arnaud maïsettion votait hier
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Marseille depuis Saint-Charles
2 octobre 2017, par arnaud maïsettiDes crimes abjects
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qui rejoignaient les autres nuits
13 février 2019, par arnaud maïsettiOui, ce soir-là plus beau que tous les autres, nous pûmes pleurer. Des femmes passaient et nous tendaient la main, nous offrant leur sourire comme un bouquet. La lâcheté des jours précédents nous serra le cœur, et nous détournâmes la tête pour ne plus voir les jets d’eaux qui rejoignaient les autres nuits.
André Breton/Philippe Soupault,, « La Glace sans tain », Les Champs Magnétiques (Littérature, nº 8, Octobre 1919) Bob Dylan, In the evening (1961, Live "Minnesota Hotel Tapes")
Le (…) -
La Ville écrite | l a r é v o l u t i o n v a i n c r a
16 octobre 2016, par arnaud maïsettil’histoire ne s’arrête pas
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a mari usque ad mare (la reliance)
28 janvier 2014, par arnaud maïsettiElle était entièrement nue. Couchée sur le ventre, recouverte de quels rêves ? Le ciel, je sais comment le regarder, d’un seul coup et chercher le soleil pour le contre-jour, l’éblouissement semble ce miracle : ce qui permet de voir est ce qui aveugle, alors je ne reste pas longtemps les yeux plongés dans le soleil ; assez pour éprouver ce moment juste avant la douleur, et m’éloigner. Mais la mer ?
À cette distance la mer est à la fois tout le temps là, c’est le vent ; et si lointaine — la (…) -
La Ville écrite | officielles
30 juin 2016, par arnaud maïsettipourquoi « la vie » nous avait séparés
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Marseille | nord sud est ouest
13 juin 2022, par arnaud maïsettiRose des vents
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ce qui fait brèche dans le cours réglé du désastre
21 avril 2017, par arnaud maïsetti21 avril
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tenir le fil
22 mai 2019, par arnaud maïsetti22 mai 2019
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quoi qu’il advienne
16 janvier 2019, par arnaud maïsetti16 janvier 2019
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d’où la clarté mille fois réfractée de la lumière tombe sur moi
24 avril 2020, par arnaud maïsetti24 avril 2020
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quels mondes & qu’en faire
6 novembre 2016, par arnaud maïsettiDaniel Alexander, "The moments u had but were never at" Au détour de cette vie, après de nombreuses nuits et autant de jours traversés pour rejoindre la nuit, on se retrouverait soudain – fatalement – comme moi devant cette statue perdue près d’un rond-point d’une ville anonyme et banale du sud de la France, et le soir tomberait précisément ici même.
Lentement regarder la statue pour y déceler dans sa mélancolie une force possible n’empêche pas le soir de tomber et la nuit peut-être (…) -
Obscénité des visages
19 février 2020, par arnaud maïsettiaffiches électorales, disent-ils
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alors il faut bien regarder devant soi
16 mai 2019, par arnaud maïsetti16 mai 2019
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Lettre à l’Insensé | Pour une critique barricade
1er juin 2019, par arnaud maïsettiArticle publié dans La Critique, un art de la rencontre, Presses Universitaires de Provence – juin 2019.
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c’était marcher
16 octobre 2016, par arnaud maïsettiLa crevaison pour le monde qui va. C’est la vraie marche. En avant, route !
Rimb.
Bob Dylan, Ain’t talkin’ (Modern Times, 2006) Seulement marcher – c’était, dans le contre-jour en descendant la Canebière, le mouvement, l’allure, l’aveuglement aussi, et la pulsation : face au jour qui s’effondrait de si haut, brûler ces jours. En fins de semaine, se retourner sur les causes d’un dimanche est toujours décevant : lundi, mardi, mercredi et fatalement jusqu’à cette ombre-là jetée devant soi (…) -
tant qu’il y aura du temps
27 octobre 2019, par arnaud maïsetti27 octobre 2019
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dans notre propre main la volonté, ce fouet
23 avril 2020, par arnaud maïsetti23 avril 2020
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la nuit n’est pas (ce que l’on croit)
25 mai 2019, par arnaud maïsettiAinsi ce doute éternel de l’immortalité de l’âme qui affecte les meilleurs esprits se trouvait résolu pour moi. Plus de mort, plus de tristesse, plus d’inquiétude. Ceux que j’aimais, parents, amis, me donnaient des signes certains de leur existence éternelle, et je n’étais plus séparé d’eux que par les heures du jour. J’attendais celles de la nuit dans une douce mélancolie.
Nerval, Aurélia
It’s almost like you’re not afraid of anything I do / How I want you here
You don’t know what (…)
