C’est une ville banche et grise
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_rêves et terreurs
Articles
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[ phrases ] #7 — rêves de draps défaits
26 février 2012, par arnaud maïsetti -
un rêve #30| le talisman
12 décembre 2009, par arnaud maïsettiUn rêve : désemparé et littéralement perdu, oui, entre les deux portes du sommeil
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Marseille | La Plaine à poings nus
20 février 2019, par arnaud maïsettiŒil pour Œil
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La Ville écrite | Comment peut-on s’intéresser à autre chose qu’à l’Ésotérisme ?
15 août 2011, par arnaud maïsetticomment rejoindre le mystère ?
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Statuaires, paroles muettes
13 novembre 2013, par arnaud maïsetti(sta-tue) s. f. Figure entière et de plein relief, représentant un homme ou une femme, une divinité, un animal, un dieu, un cheval, un lion.
Littré
Mélancolie de l’homme : « si je suis là, c’est au même moment où tu es, si loin, et que la lumière me frappe comme pour dire : je frappe aussi celle qui est auprès d’autres corps, si loin, pour la seule raison du crépuscule, des désirs emportés. »
Songe de la femme : « je vais d’une heure à l’autre, doucement, et d’un corps d’homme à (…) -
Autoportrait aux yeux fermés
26 juin 2012, par arnaud maïsettidouleur
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un rêve #88 | porte condamnée
10 février 2010, par arnaud maïsettiUn rêve : porte trop étroite et trop haute ; sans fond, sans largeur et sans horizon.
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Un rêve | le répondeur
20 juin 2019, par arnaud maïsettiUn rêve : il y avait cette cabine
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un rêve #545 | mouvements de foule
25 août 2010, par arnaud maïsettiUn rêve : au milieu d’une foule compacte, marchant lentement au pas de la manifestation
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Marseille | vues de la ville
22 décembre 2011, par arnaud maïsetti87 photos de Marseille
hiver 11 -
La Femme | Sphynx
4 janvier 2017, par arnaud maïsettiJe perdure dans le temps je me sens Sphynx
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à quelle adresse
16 avril 2014, par arnaud maïsettiJ’ai demandé si peu à la vie - et ce peu lui-même, la vie ma l’a refusé. Pessoa
Alors nous faudra-t-il tout demander.
Si j’ouvre Pessoa au hasard, ce n’est ni pour le manque, ni pour la consolation, mais pour trouver des portes closes que je pourrai enfoncer avec mes poings.
De l’adresse, je n’ai jamais pu me défaire, jamais su — ce qu’on traverse quand il faut écrire, c’est une manière de don, chercher, chercher chercher encore ce qui saurait dans une âme et un corps ce qui saurait (…) -
anticipation #35 | pays de propriétaires
9 décembre 2009, par arnaud maïsettiDans cette ville, on était toujours chez les autres : la propriété privée avait mordu rapidement en dehors des murs, sur le trottoir, et jusque dans les rues. Quand on se retrouvait dehors, c’était toujours à marcher dans les terres de quelqu’un ; impossible de trouver refuge hors de ce monde.
Les maisons n’avaient plus suffi à tracer la frontière de la propriété privée, et on avait suivi le mot d’ordre un peu partout — un pays de propriétaires, on en avait tiré des programmes politiques, (…) -
cette ville n’est pas la mienne
7 avril 2010, par arnaud maïsettiFermer le livre quand le jour est trop faible dans le Jardin Public pour pouvoir continuer. La ligne sur laquelle je m’arrête évoque la lumière du lundi de Pâques : première lumière de l’année qui modifie les perceptions de la ville — fin de l’hiver 1979.
Quand je sors du Jardin, affiches au mur, affiche aux couleurs passées posées avec soin place Bardineau — refondation de l’État, mobilisation des masses, êtes vous plus français que lui. Au fond de la place, des voitures garées à côté de (…) -
{Les Tombeaux…} | Prologue
18 novembre 2011, par arnaud maïsettile lieu ; le temps ; la lumière
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Images | villes intérieures
25 mai 2010, par arnaud maïsetti10 photographies — architectures souterraines
printemps 10 -
tendresse pour la sauvagerie
30 mars 2015, par arnaud maïsettiEt le printemps m’a apporté l’affreux rire de l’idiot. Rimb.
Le temps est à l’heure – c’est à cela qu’on le reconnaît. Une heure soudain retranchée au jour ou accrue d’un supplément d’âme ; le ciel partout maintenant, mais c’est à cause du vent – depuis quatre jours désormais. Sur le visage et dans le corps, au fond de soi comme aux terminaisons des branches, quelque chose qui renverse le cours des choses. C’est naître, mais c’est après. C’est une fois que tout est terminé (terminée la (…) -
la mer est calme, et ses tempêtes
30 mars 2011, par arnaud maïsettiThe sea is calm (CocoRosie, ’Noah’s ark’, 2005)
[…] E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles
rimb.
Il n’y a pas de mer calme, il n’y a qu’un apprentissage lent et féroce de son déséquilibre — il y a marcher sur elle en suivant son mouvement et placer le corps à même hauteur sur chaque pas ; il y a le regard qui tangue au même rythme : épouser comme sa mesure irrégulière et nauséeuse est essentielle : alors la mer calme ou (…) -
anticipation #17 | L’Effondrement
6 juin 2011, par arnaud maïsettiLe soir, ne reste plus qu’à faire le compte, rien d’autre.
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la chambre de vision
1er décembre 2010, par arnaud maïsettiColors And The Kids (Cat Power, ’Moon Pix’, 1998)
De N...
... On n’a plus le droit de voir hors de la chambre de vision. Vous comprenez, il y avait trop de monde dehors. Comment les surveiller ? Ils allaient partout. Il devenait pratiquement impossible de les tenir et puis, forcément, ils recevaient par les spectacles de la rue et de partout des impressions diverses. Alors ? L’Unité d’un peuple, nous n’allions quand même pas la laisser partir en miettes... Henri Michaux (Face aux (…)
