l’histoire des peuples qui nous hantent
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_rêves et terreurs
Articles
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Michel Slomka | Sinjar, Naissance des fantômes
1er octobre 2017, par arnaud maïsetti -
In Aeternum : aujourd’hui, la mort de Saint-Just et des autres
28 juillet 2014, par arnaud maïsettiDes souvenirs qui sont d’étranges tombeaux que certains élèvent à la Terreur, ou contre elle ? (pour la conjurer sans doute.)
Si la Révolution est un bloc, elle est un seul deuil — mais si elle est éparse et mille comme les noms du diable, elle reste innommable. Et si la Révolution est une Histoire, qu’elle soit la nôtre — et les morts, des morts qui sont un devenir ?
Ce jour, dans Le Monde, on s’est souvenu que c’était aujourd’hui.
Qui ?
In Aeternum — le mot d’église résonne dans un certain vide. Ou (...) -
la possibilité de faire un commencement
26 avril 2020, par arnaud maïsetti26 avril 2020
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un rêve | la même ville
18 juin 2019, par arnaud maïsettiUn rêve : toujours identique
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Un rêve | le répondeur
20 juin 2019, par arnaud maïsettiUn rêve : il y avait cette cabine
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un rêve #68 | en regard
25 janvier 2010, par arnaud maïsettiUn rêve : dans le silence, les pas qui s’approchent : je mesure mentalement la distance qui m’en sépare.
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un rêve | les onglets
19 juin 2019, par arnaud maïsettiUn rêve : face à l’ordinateur
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anticipation #49 | virginités
24 décembre 2011, par arnaud maïsettireprise des hostilités
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la main enchantée capable d’entrer dans la machinerie
25 avril 2020, par arnaud maïsetti25 avril 2020
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cette ville n’est pas la mienne
7 avril 2010, par arnaud maïsettiFermer le livre quand le jour est trop faible dans le Jardin Public pour pouvoir continuer. La ligne sur laquelle je m’arrête évoque la lumière du lundi de Pâques : première lumière de l’année qui modifie les perceptions de la ville — fin de l’hiver 1979.
Quand je sors du Jardin, affiches au mur, affiche aux couleurs passées posées avec soin place Bardineau — refondation de l’État, mobilisation des masses, êtes vous plus français que lui. Au fond de la place, des voitures garées à côté de modèles récents (...) -
le souvenir de son existence terrestre
10 mai 2020, par arnaud maïsetti10 mai 2020
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la levée des étangs
25 août 2010, par arnaud maïsettiSi on pouvait faire tenir ensemble « demain » et « aujourd’hui », on rattraperait sûrement « après-demain »
Henri Michaux The Greatest (Cat Power, ’The Greatest’ (2005) Aux endroits de plus basse terre, il n’y a rien d’autre à faire que se tenir devant, avec toute cette tâche d’homme que tu as amassée dans la chemise et qui suffit à te porter jusque là, et je me penche, forme un creux avec la paume de mes mains pour prendre de l’eau — quand je lèverai les bras jusqu’à mes lèvres desséchées et presque (...) -
ces moments de veille
30 janvier 2011, par arnaud maïsettiHorses In My Dreams (PJ Harvey, ’Stories From The City, Stories From The Sea’, 2000) Toute chose d’obscurité me parle de ton éclat Les pièces à tâtons traversées Les veuves Le bitume au fond des navires L’eau des mares Les olives noires La croix des ailes de proie au-dessus de la neige où tourne Une cordée à bout de forces Les souliers d’un mort La haine aux ongles de nuit
Aragon (Elsa,1959)
Dans tout ce battement de portes entre mes villes, entre les endroits de ces villes, ces positions de mon (...) -
anticipation #48 | rejoindre (le pont)
14 avril 2011, par arnaud maïsettiC’était rejoindre qu’il fallait, rejoindre coûte que coûte — peu importait le reste : le reste, on le laissait dans le vide qu’on enjambait, sans un regard. Rejoindre, il ne fallait pas davantage que ce mot. Quel pays, quelle terre de quel lointain ? Rejoindre suffisait ; on ne demandait rien de plus.
De grands mouvements soudain sur tout le continent : c’étaient quelques voitures d’abord, puis des centaines. On s’était passé le mot si vite — et le mot, c’était seulement : rejoindre, on part (...) -
un rêve #88 | porte condamnée
10 février 2010, par arnaud maïsettiUn rêve : porte trop étroite et trop haute ; sans fond, sans largeur et sans horizon.
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un rêve #30| le talisman
12 décembre 2009, par arnaud maïsettiUn rêve : désemparé et littéralement perdu, oui, entre les deux portes du sommeil
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un rêve #96 | ma route
21 février 2010, par arnaud maïsettiUn rêve : tout se passe dans une double vitesse, paradoxale mais qui me semble évidente
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dans notre propre main la volonté, ce fouet
23 avril 2020, par arnaud maïsetti23 avril 2020
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dans les espaces vides de la ville
13 juillet 2014, par arnaud maïsettiles espaces vides de la ville — dans les arènes, les cris montent, les animaux hurlent à la mort la mort qu’ils veulent donner sans savoir qu’ils chantent déjà la mort qu’on va leur donner, pour la gratuité du don, la beauté du geste, le sang, le cri du sang quand il va tomber ici, le sable étranglé sous les pas des combattants, les types partout autour qui continuent de pousser les hurlements depuis deux mille ans dans cette arène vide où ce jour de juillet, de pluie, de brume d’automne, je traverse (...)
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la chambre de vision
1er décembre 2010, par arnaud maïsettiColors And The Kids (Cat Power, ’Moon Pix’, 1998)
De N...
... On n’a plus le droit de voir hors de la chambre de vision. Vous comprenez, il y avait trop de monde dehors. Comment les surveiller ? Ils allaient partout. Il devenait pratiquement impossible de les tenir et puis, forcément, ils recevaient par les spectacles de la rue et de partout des impressions diverses. Alors ? L’Unité d’un peuple, nous n’allions quand même pas la laisser partir en miettes... Henri Michaux (Face aux verrous, ’XI. (...)