La Nuit juste avant les forêts : Mama, la fille sur le pont
« moi je ne peux parler que sur les ponts ou les berges, et je ne peux aimer que là, ailleurs je suis comme morte, »
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_solitudes
Articles
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Koltès | « personne ne saura jamais qui a aimé qui »
21 septembre 2011 -
l’horizon qui encercle (et donner le change)
9 mai 2013, par arnaud maïsettiDonner le change, j’ai eu cette expression en tête tout le jour, elle m’est venue je ne sais pas pourquoi, alors que je lisais ces pages de Michelet (en fait, bien sûr, je sais pourquoi - et j’ai pris mille notes) : lecture, d’une haleine, du Livre 6 de La Révolution Française, décembre 1792, j’ai passé du temps pour choisir cette date, maintenant je sais que c’est là, enfin, je sais que c’est janvier, et qu’il faut comprendre décembre pour cela, Vergniaud, surtout, est la clé. Je n’ai rien vu du matin (...)
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lignes de partage
14 septembre 2010, par arnaud maïsettiCity middle (The National, ’Alligator’, 2005)
Des heures puis des heures au fil de mes yeux, aux prises avec eux sillonnant les terres de personne les poumons soufflant comme une avenue (…) les bulletins annoncent qu’aucune localisation n’est en vue pourtant je vois ce que je vois
Gaston Miron, L’homme rapaillé (’réduction’)
Lentement le soleil bientôt de l’autre côté — densité des choses les plus âpres, éprouver chaque matin dans le corps qui lance les lignes de partage : partout les lignes de (...) -
temps mort
26 février 2010, par arnaud maïsettiC’est peut-être parce que ma montre est arrêtée depuis deux jours — arrêtée sur l’heure même du coucher de soleil de mercredi (18h24) : depuis deux jours, et le soleil ensuite a fini par se coucher : et puis il a fini par se lever, et il s’est couché de nouveau, quelques minutes après l’heure arrêtée sur le poignet.
C’est peut-être pour cela, donc, que j’ai comme l’impression toujours d’avoir oublié quelque chose : et je cherche au fond des poches. La fatigue est bien enfouie là, à sa place, mais rien (...) -
derrière le monde
26 mars 2019, par arnaud maïsetti25 mars 2019
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Yann Tiersen | Porz Goret
11 avril 2016, par arnaud maïsettiLe port, au large d’Ouessant : c’est le lieu
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le tiers coupable
10 octobre 2010, par arnaud maïsetti10x2 (Sophie Moleta, ’Dive’, 2000)
« … après un moment elle se mit à chanter, et chanta pendant un bon moment, toujours la même chanson je crois, sans changer de position. Je ne connaissais pas la chanson, je ne l’avais jamais entendue et ne l’entendrai jamais plus. Je me rappelle seulement qu’il y était question de citronniers, ou d’orangers, je ne sais plus lesquels, et pour moi c’est un succès, d’avoir retenu qu’il y était questions de citronniers, ou d’orangers, car d’autres chansons que j’ai (...) -
le point d’interruption
1er mars 2011, par arnaud maïsettiMy Name is trouble (Keren Ann, ’101’, 2011)
Il faut mettre son cœur dans l’art, son esprit dans le commun du monde, son corps où il se trouve bien, sa bourse dans sa poche, son espoir nulle part.
Flaubert (Correspondance)
Réveil violent dressé dans le crâne et tout le jour à passer avec cette image mentale d’un corps autre assis sur le rebord du lit qui regarde sur mon visage.
Faire avec.
Faire sans la suite de ce rêve qui l’aurait achevé, et permis que je l’oublie. J’ai sur les bras cette (...) -
Radiohead | De l’esprit des villes
14 avril 2009, par arnaud maïsettiStreet Spirit | Radiohead
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Miossec | Comme un passage à tabac
26 mai 2015, par arnaud maïsettiUn lendemain de Pentecôte
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Le Client #12 | « Si toutefois j’ai craché sur quelque chose, »
11 août 2013, par arnaud maïsetticomme de se lécher soi-même son cul
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La Ville écrite | "dans une rue intitulée « divinité de la neige »"
27 avril 2011, par arnaud maïsettiune demande formulée, brève
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des cadavres en moi
2 novembre 2010, par arnaud maïsettiWhere Gravity Is Dead (Laura Veirs, ’Year Of Meteors’ [2005])
A l’âge d’homme, j’ai vu s’élever et grandir sur le mur mitoyen de la vie et de la mort une échelle de plus en plus nue : le rêve. Ses barreaux, à partir d’un certain progrès, ne soutenaient plus les lisses épargnants du sommeil. Après la brouillonne vacance de la profondeur injectée dont les figures chaotiques servirent de champ à l’inquisition d’hommes bien doués mais incapables de toiser l’universalité du drame, voici que l’obscurité s’écarte (...) -
Syd Matters | « something in the weather (coming) »
22 janvier 2012, par arnaud maïsettil’étrangeté
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Hurlements en faveur de soi [# 3]
5 janvier 2012, par arnaud maïsettiTrente variations : pluie ; rat ; ville
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adresse #1 | au mort
10 mars 2010, par arnaud maïsettiMon frère, mon camarade, as-tu déjà vu le visage d’un mort ?
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Damien Rice | « This has got to die »
8 mai 2013, par arnaud maïsettiSo why’d you have to lie ?
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Henri Michaux | Moments
22 décembre 2015, par arnaud maïsettiéclats
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Quand la nuit vient | La chambre #3
20 mai 2019, par arnaud maïsettiil dormait nu
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La Ville écrite | Violet
8 mars 2016, par arnaud maïsettile contrôle des rues de Marseille