Happe | Alain Bashung
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_terre
Articles
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A. Bashung | Par la porte entrebaillée
7 février 2010, par arnaud maïsetti -
ombre et trace_
Christine Jeanney
5 mars 2010, par arnaud maïsettiparce que je ne sais pas voir qui fait l’ombre et la trace, du moins n’ai pas envie, l’immuable me lasse, et parce que les longs doigts dans l’herbe se reposent on dirait, parce que les signes les courbes les lignes les frontières sont belles de bouger, parce que la tête levée, parce que la tête baissée, parce que regarde bien ça va disparaître, parce qu’un bec un bossu une traine un serpent blanc, parce qu’un canevas couches se superposent, parce que terre feuilles herbes brindilles lumière (…)
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née ici_
Anne Collongues
5 février 2010, par arnaud maïsettiSi j’étais née ici, je ne regarderais pas ce paysage presque nu avec curiosité. J’aurais fait ce trajet cent fois, mille fois. Je ne remarquerais pas les arbres dispersés comme des parasols entrouverts. Je serais peut-être, dans le wagon d’à-côté, un des ces rires qu’on entend jusqu’ici.
Si j’étais née ici, j’aurais l’habitude de ce vent tournant, fait de poussière amassée loin, qui fait aboyer les chiens. Je m’appellerais Adi, Hadas ou Noam, j’aurais un prénom court et j’écouterais de la (…) -
William Blake | « Printemps »
19 août 2013, par arnaud maïsettides cris d’enfance
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celui dont l’âme pèse de cailloux_
Daniel Bourrion
1er janvier 2010, par arnaud maïsettiCelui dont l’âme pèse de cailloux de terres grasses de glaise à mottes lourdes et noires et lisses tranchées mais net par les charrues et renversées cul dessus tête et sur lesquelles on marche à se casser les chevilles mais même pas même pas et tout au bout du champ s’en retourner et reprendre sillon et puis encore et puis encore jusqu’aux draps gris du soir gris crépuscule qui nous mord à l’épaule et nous fait frissonner de peur de fatigue rentrer alors avec les bêtes l’araire est resté (…)
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Moriary | Jimmy
3 juin 2014, par arnaud maïsettisouviens toi du chant des bisons
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La foule, les toits d’or (du jardin de la beauté, saccage)
18 juin 2012, par arnaud maïsettiToutes les femmes qui l’avaient connu furent assassinées. Quel saccage du jardin de la beauté ! Sous le sabre, elles le bénirent. Il n’en commanda point de nouvelles. — Les femmes réapparurent.
a.r.
Je suis à la fenêtre, c’est trois heures du matin, et je ne sais pas comment je me suis retrouvé là, au spectacle de cet apocalypse qui me laisse muet, larmes aux yeux qui coulent sur la vitre de la fenêtre à-demi fermée, bat dans le vent et pourrait m’emporter ; entre le moment où je me suis (…) -
Vietnam #5 | mirages de la Baie d’Halong terrestre
23 novembre 2015, par arnaud maïsettile 9 octobre
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cet Avant-Garde du Monde
23 décembre 2014, par arnaud maïsettiparce que je suis la force de l’innommé
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Autre Savoir | Le cri des arbres quand ils chantent
31 mai 2014, par arnaud maïsettivoix des arbres, et du vent
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sortie littéraire
27 août 2010, par arnaud maïsettiSi le monde est ce vide, eh bien ! je suis ce plein. René Char First Song For B (Devendra Banhart, What Will We Be, 2009) Rentrée littéraire, c’est écrit partout, à chaque table de la librairie, mais les livres que je cherche sont en vente depuis plus de trois mois, alors évidemment je ne les trouve pas — je ne trouve pas non plus le Dostoïevski ou le Vargas Llosa pour lesquels je suis venu — ; je reste un moment malgré tout, regarde les futurs cadavres bien serrés sur les étalages, et les (…)
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VIDÉO | Marche
2 juillet 2017, par arnaud maïsettidans la folie de la lumière
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anticipation #41 | ne pas détruire
23 août 2010, par arnaud maïsettiIl n’y a pas de « catastrophe environnemental » Il y a cette catastrophe qu’est l’environnement. L’environnement, c’est ce qu’il reste à l’homme quand il a tout perdu. […] Il n’y a que nous pour assister à notre propre anéantissement comme s’il s’agissait d’un simple changement d’atmosphère. Pour s’indigner des dernières avancées du désastre, et en dresser patiemment l’encyclopédie. […] Tant qu’il y aura l’Homme et l’Environnement, il y aura la police entre eux. Comité invisible, (…)
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Philippe Vasset | Vérifier le monde
11 mai 2008, par arnaud maïsettiPhilippe Vasset, Un Livre blanc, Fayard – août 2007
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William Blake | « Nuit »
18 août 2013, par arnaud maïsettiEt moi je recherche le mien.
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sur la ligne de crête
5 octobre 2018, par arnaud maïsetti5 octobre 2018
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axiomes
2 juillet 2014, par arnaud maïsettiDevenir des sphinx, même faux, au point de ne plus savoir qui nous sommes. Car, en fait, nous ne sommes rien d’autre que de faux sphinx, et nous ignorons ce que nous sommes réellement. La seule façon de nous trouver en accord avec la vie, c’est d’être en désaccord avec nous-mêmes.
Passer l’après-midi comme au travers d’un brouillard et qu’à chaque pas qui voudrait faire reculer la brume y pénétrer davantage et davantage le ciel autour se ferme et les routes se perdent et les villes (…) -
Vietnam #3 | dans les hauteurs des Hmongs
30 octobre 2015, par arnaud maïsettile 7 octobre
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Rimbaud, une vie | Le caveau. Dernières fureurs
1er décembre 2017, par arnaud maïsettiChapitre [x]
Exhumation et miracles. -
on est à l’abri
9 décembre 2009, par arnaud maïsettion est à l’abri : du bon côté des choses, du côté où les choses restent protégées : on est sûr qu’ici rien ne nous atteint : on est du côté où les gouttes coulent à l’envers en laissant voir leur ventre.
sur la cadre, le décor change mais tout reste en place : les horizons qui s’enfilent les uns aux autres et le train qui se déplace le long, ou qui l’entoure, pour atteindre finalement la ville ; sur le cadre, la pluie qui se dépose ne fait que cerner le train, mais ne le traverse jamais. (…)
