Nos ombres mortes de la veille
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_amour
Articles
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Réservé à l’affichage électoral | astres morts
18 juin 2017, par arnaud maïsetti -
André Breton | « Je vous souhaite d’être follement aimée »
3 février 2019, par arnaud maïsettifollement
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Miossec | Comme un passage à tabac
26 mai 2015, par arnaud maïsettiUn lendemain de Pentecôte
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J. Giono | « le geste de votre main vers mes cheveux »
26 décembre 2012Jean Giono, Que ma Joie demeure
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Aragon | « comme un voleur »
26 décembre 2012, par arnaud maïsettiAragon, « Gazel au fond de la nuit », Le Fou d’Elsa
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Raymond Radiguet | « la certitude me dévoila mon amour avec tout ce qu’il avait de monstrueux »
11 novembre 2017, par arnaud maïsettiun onze novembre
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la roue du temps (shalom shabbat)
5 octobre 2012, par arnaud maïsettiUne chance de naître
LA CHEVELURE
La chance du jour de la nuit tient à un cheveu Ah Combien d’épreuves cycles confondus pour une chevelure éprise
Edmond Jabès
il fait encore nuit, dehors comme toujours, la nuit répandue en désordre, et moi debout, à peine, moi marchant, à peine, moi avec mes mains minuscules frappant tous les mots, comme s’ils devaient ouvrir des portes (et la clé, où est-elle), je me retourne et tout autour la ville est restée là, et pourtant, oh ; le carrousel du manège est vide, (...) -
André Breton | « Magique-circonstancielle »
9 août 2013la beauté convulsive
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quand je fondais la terre (l’arbre de vie)
27 juin 2012, par arnaud maïsettiWhere were you when I laid the foundations of the Earth, when the morning stars sang together, and all the sons of God shouted for joy ?
« Où étais-tu quand je fondais la terre […] alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? »
(Livre de Job, chapitre 38-4)
Poussé en moi dans mes dérives, l’arbre : au bout de cette marche loin dans les quartiers de la ville, au sud, à l’ouest, là où il n’y a rien que des grandes tours (...) -
Hypothèse #1 | du soleil
25 janvier 2019, par arnaud maïsettiSi et seulement si tout était à refaire
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Csiki-Csiki | « que je meure »
1er mars 2013, par arnaud maïsettitransylvania, et au-delà
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l’autel (rue Ponscarme)
5 juin 2013, par arnaud maïsettiComme au pied d’un autel il a dû déposer cette feuille, je ne sais pas, je n’ai rien vu, pas son ombre s’enfuir loin et c’était peut-être des heures après, mais quand je passe elle est là, déposée là à cause peut-être du mot mal griffé sur la planche, rue Ponscarme ou parce que c’était là qu’il le voulait, ou bien il l’aurait déposée plus loin et le vent jusqu’ici l’aurait poussée pour moi, ou bien, ou bien, mais cela ne m’appartient pas, j’ai lu les mots sur la feuille et je suis parti, j’ai tendu l’appareil, une (...)
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le marchand de masques mortuaires
30 mai 2014, par arnaud maïsettiStatue devant laquelle peut-être je suis passé cent fois, et cent fois sans la voir — quel signe ? Le vendeur de masques — je recherche le nom du sculpteur et ne le trouve pas d’abord : c’est que je cherche mal : non, ce n’est pas, comme je l’ai cru, un marchand de masques mortuaires, mais un simple vendeur de masques, d’hommes vivants et bien vivants pour celui qui veut ainsi les saluer (et remercier ses bienfaiteurs : les sculpteurs ont les faiblesses des marchands). À distance maintenant, de (...)
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Aubes | VI. (La lumière frappait le sol)
2 mars 2014, par arnaud maïsettisixième chapitre
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Télémaque, à peine
24 mars 2014, par arnaud maïsettiDavid | Les Aventures de Télémaque
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comme la vie est lente
16 juin 2017, par arnaud maïsetti16 juin 2017
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et ce n’est que de là qu’il peut être condamné et détruit.
10 avril 2020, par arnaud maïsetti10 avril 2020
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si je tenais un journal (habiter le mot encore)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettiDehors, le jour avait cette lumière : celle qui appelait à le rejoindre vite. Oui, comme un ciel qui va se lever, qui se lève déjà — et l’évidence du soir (le miracle devant une couleur qui se teinte depuis le tissu même : elle était déjà là.)
Aucun mot, dans l’éblouissement d’un ciel, quand on sait le jour ; alors s’en tenir à ce seuil de la phrase même, et s’y confier entièrement.
Si je me suis perdu dans les couloirs, je sais maintenant, plus que tout, que c’était pour entendre le Kyrie — qu’au fond c’est (...) -
Oracle #3 | Ghazal 23
22 février 2012, par arnaud maïsettià l’amour
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l’ombre de moi-même
21 mars 2012, par arnaud maïsettivoir, partout où le refus de vivre est inutile, où commencer à marcher, et marcher ; considérer la ville comme ma seconde nature à l’herbe coupée haute dans la gorge où crier ; oh n’être que l’ombre de moi-même, allongée au soleil découpée à la hache par les immeubles là-haut, et sauter par-dessus elle comme à colin-maillard, ou saute moutons je ne sais plus, épervier, tous ces jeux d’enfants cruels et sublimes, je les suis,
oh n’être que l’ombre de moi-même pour dresser sur ma vie ce miroir sans reflet (...)