un onze novembre
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_désir demeuré désir
Articles
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Raymond Radiguet | « la certitude me dévoila mon amour avec tout ce qu’il avait de monstrueux »
11 novembre 2017, par arnaud maïsetti -
Les lignes de désir_
Pierre Ménard
2 juillet 2010, par arnaud maïsettiUne carte est toujours une forme d’abstraction. Et quand y demeure seul, le tracé des rues qui se croisent, bifurquent et s’éloignent, ce tracé révèle la délicate beauté du motif sous-jacent de toutes villes. Voir une ville telle qu’elle est quand on n’est pas là. Un tel désir ne peut être que contrarié, mais un désir contrarié, loin de s’éteindre, en est au contraire avivé. Il y aurait plusieurs rues, un panneau qui décrit le chemin qui mène à un autre. Devant le panneau, on est invité à imaginer, non (...)
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Hong Sang-Soo | Grass (풀잎들)
11 janvier 2019, par arnaud maïsettiLa vie pousse par le milieu
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Rimouski | horizon fleuve
24 mai 2012, par arnaud maïsettidu nord à l’ouest
printemps 12 -
éperdument
14 septembre 2011, par arnaud maïsettile rêve de demain est une joie, disais-tu dans ton souffle perdu, mais la joie de demain en est une autre, ajoutais-tu dans le souffle suivant, et au mouvement de tes cheveux, j’ai deviné la suite, qui disait avec toi : rien heureusement ne ressemble au rêve qu’on s’en était fait ; car c’est différemment que vaut chaque chose — oui, alors il n’y aurait qu’à oublier, chaque jour, le jour suivant, pour n’accepter que le présent simplement parce qu’on l’aurait attendu comme la fin du monde, puisque la fin (...)
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Juliette Capulet, le feu du désir
31 octobre 2013, par arnaud maïsetti31 octobre, ce soir — quand on y songe. Juliette a quatorze ans au début du drame, c’est bientôt son anniversaire, dans le feu de l’été : le 1er août, le jour de Saint-Pierre-ès-Liens, dit la nourrice, elle fêtera ses quine ans. Si on osait (on ose trop peu), on remonterait en arrière, et on compterait sur ses doigts, pour voir quel jour terrible et joyeux le désir a fait naître le désir de lui donner naissance : on tomberait sur le 31 octobre, terriblement, joyeusement funeste. Nuit des esprits, dans (...)
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La Ville écrite | à la porte
27 octobre 2012, par arnaud maïsettila porte des soupirs
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temps morts (et revenants)
9 septembre 2010, par arnaud maïsettiAt The Chime Of A City Clock (Nick Drake ’Bryter Layter’ 1970)
C’est l’heure silencieuse où plus d’un être humain rêve qu’il voit apparaître des femmes enchaînées, traînant leurs linceuls, couverts de taches de sang, comme un ciel noir, d’étoiles. Lautréamont, Chants de Maldoror
Au pli de la nuit la plus morte, quatre heures, trois heures (la nuit recule à chaque nuit), ma montre s’arrête. Le matin, elle ne bouge plus ; il y a trois jours, je l’ai cru définitivement arrêtée, mais dans la journée, elle (...) -
A. Rimbaud | « sur les passerelles de l’abîme »
4 décembre 2011, par arnaud maïsettiArthur Rimbaud, ’Villes [II]’, in Illuminations
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solstice perdu et spectres nouveaux
23 juin 2017, par arnaud maïsetti23 juin 2017
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Hypothèse #3 | de quelqu’un
19 avril 2019, par arnaud maïsettiJe lis, sur le mur virtuel d’une amie, ceci
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François Truffaut | Les mains douces
15 avril 2019, par arnaud maïsettiLentement
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imagine (marcher, la nuit roule dans mes yeux)
11 juillet 2012, par arnaud maïsettiAllons ! La marche, le fardeau, le désert, l’ennui et la colère.
Rimb. Une Saison en enfer
Oui, allons, marcher sur les mots de la ville comme des armées marchent sur une ville, et comme moi je m’arrête un peu, là, sur cet endroit de la page où je m’effondre ; non, ce soir, je n’irai pas plus loin : ce soir, je m’arrête sur la liste des prières de l’Islam, comme c’est étrange (et essentiel, évidemment) : je rêve sur leur nom moi aussi, mais je ne comprends pas le sens de cette Liturgie ; demain, (...) -
La ville écrite | je veux rencontrer quelqu’un
8 janvier 2019, par arnaud maïsettije vis ici
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le centre vide de la ville (il y a beaucoup de ciel)
14 novembre 2013, par arnaud maïsettiIl y a beaucoup de mer. Phrase de marin pour dire (je ne sais pas vraiment, j’imagine : une mer formée, avec des creux, des trous, des murs d’eaux soudain qui viennent s’abattre comme des oiseaux morts, des corps de plein désir) — et chaque matin, c’est cette phrase qui me vient pour dire (je ne sais pas vraiment, il y a tant de ciel, comme dire que)
Pour aller vers la ville, et en sortir, passage obligé par la Rotonde — en faire le tour comme d’une centrifugeuse : mais au lieu de prendre de la (...) -
La Ville écrite | Comment peut-on s’intéresser à autre chose qu’à l’Ésotérisme ?
15 août 2011, par arnaud maïsetticomment rejoindre le mystère ?
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entrées maritimes
6 octobre 2010, par arnaud maïsettiHaunted Ocean (Max Richter)
Un po’ di pace basta a rivelare dentro il cuore l’angoscia, limpida, come il fondo del mare in un giorno di sole. Ne riconosci, senza provarlo, il male lì, nel tuo letto, petto, cosce e piedi abbandonati, quale un crocifisso - o quale Noè ubriaco, che sogna,
Il suffit d’un instant de paix pour révéler, au fond du cœur, l’angoisse limpide, comme le fond de la mer
par un jour de soleil. Tu en reconnais, sans la ressentir, la souffrance, là, dans ton lit, poitrines, (...) -
lumière & folie (reprendre possession du désir)
9 octobre 2013, par arnaud maïsettiPlace Albertas, sa centralité dissymétrique, fascinante. Je ne passerai jamais ici sans lever les yeux et m’arrêter. Décision prise de prendre une image à chaque fois (il faudra que je me force pour ne pas faire le détour, et m’y arrêter chaque jour) (je ne me forcerai pas). L’ouverture du quatrième mur à l’endroit où je suis, les murs lépreux au fond, et la densité de la lumière. Je chercherai toujours dans la vie des lieux qui sont à la vie-même des raisons de lui appartenir, des énigmes qui dévisagent, (...)
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Koltès | Au nom de mama
14 juin 2014, par arnaud maïsettiArticle paru dans Bernard-Marie Koltès, les registres d’un style, paru aux Editions Universitaires de Dijon, sous la direction d’André Petitjean – juin 2014
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la colère et la tendresse
28 octobre 2011, par arnaud maïsettiDerrière la vitre — mais qui est derrière la vitre : moi ; ou tout cela qui vit de l’autre côté, dans sa lumière – passent des présences affolées : je me retourne, ce n’était rien. Seulement des fantômes de ma présence passée ici, à cette même place, dans ces mêmes heures, qui disent
quelle beauté, oui, les couples en pleurs au milieu des trottoirs, les motos renversés, au matin, les ponts qui montent et descendent
Quand je reviens là, j’y suis encore par dizaines. Mes corps du passé demeurent là. Non pas (...)