Avignon est partout, une ville comme on voudrait la fuir et comme à chaque pas on la rencontre et sait lui appartenir pour relever d’elle : à la butée de ses murailles, trouver son ombre qui glisse contre elles et dessine sur leur peau l’inappartenance qui la fonde. Alors participer malgré soi de son absurde vacuité, de sa vitalité impossible – et puis partout depuis deux semaines maintenant une chaleur qui écrase et ralentit, rend le sommeil introuvable et le matin épuisé. On cherche les (…)
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_solitudes
Articles
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Avignon, journal de l’épuisement : et du ravage
21 juillet 2015, par arnaud maïsetti -
Le Client #2 | « Cependant je n’ai pas, pour vous plaire, de désirs illicites. »
16 juillet 2013, par arnaud maïsettiKoltès, Dans la Solitude des champs de coton
Deuxième réplique du client -
Peter Handke | « Accorde-toi le soleil »
31 janvier 2019, par arnaud maïsettiJoue le jeu. Menace le travail encore plus.
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Écriture (numérique) du corps
17 février 2010, par arnaud maïsettiÉcrire sur ordinateur ; enjeux, fins, et expériences
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Hypothèse #3 | de quelqu’un
19 avril 2019, par arnaud maïsettiJe lis, sur le mur virtuel d’une amie, ceci
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Indexation de nos vies numériques
30 juin 2018, par arnaud maïsettiexpérience métaphysique des erreurs du système
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l’homme seul et la mer
7 juillet 2017, par arnaud maïsettiIl ne se rappelait pas quand il avait commencé à parler à haute voix quand il était seul. Dans les jours les plus anciens, quand il était seul, il chantait – et il avait aussi chanté parfois la nuit quand il était de veille sur les caboteurs ou les bateaux pour la tortue. Il avait probablement commencé à parler à haute voix, quand il était seul, au moment où le garçon l’avait quitté. Il ne se souvenait pas. Quand il pêchait avec le garçon, ils ne parlaient en général que lorsque nécessaire. (…)
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Message to Bears | You are a Memory
27 juin 2017, par arnaud maïsettitu es un souvenir
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quelques liqueurs d’or
18 septembre 2018, par arnaud maïsetti18 septembre 2018
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tenir le fil
22 mai 2019, par arnaud maïsetti22 mai 2019
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ciels de traine, formes du monde
27 avril 2017, par arnaud maïsetti27 avril 2017
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apprendre à dire malesh
18 décembre 2017, par arnaud maïsetti18 décembre 2017
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Keren Ann | Les jours heureux
21 mars 2019, par arnaud maïsettiCe qui distingue le rêve du passé
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Le Client #11 | « Je ne suis pas de la race de ceux qui attaquent les premiers. »
8 août 2013, par arnaud maïsettije demande du temps
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par où les déchirures du ciel
2 avril 2014, par arnaud maïsettiLe monde s’étire s’allonge et se retire comme un accordéon qu’une main sadique tourmente Dans les déchirures du ciel, les locomotives en furie S’enfuient Et dans les trous, Les roues vertigineuses les bouches les voix Et les chiens du malheur qui aboient à nos trousses
Cendrars, proses
Il n’y aurait rien à écrire de ces jours.
Dans les déchirures du ciel seulement, les déchirures de soi — je voudrais me confier, entièrement me confier à la déchirure (pour de l’autre côté des lambeaux (…) -
l’art de dormir
18 octobre 2011, par arnaud maïsettiDormir est un art impossible. Aussi ancien qu’impossible. Moi, j’y ai renoncé. Depuis longtemps, et chaque soir davantage. Hier, par exemple. Toute la nuit, impossible à trouver, le sommeil. Quelque part pourtant, oui, ici ou là. Sous le bras, le corps, le désir entier de lui céder. Mais la fuite du sommeil en moi, je l’ai ressentie aussi, un peu comme le sang tombe, comme tout ce qui tombe quand la fatigue fauche et que le premier mouvement la trahit. Finalement, au bout de ces peurs qui (…)
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sur le magnolia invisible et présent
8 mars 2019, par arnaud maïsetti8 mars 2019
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un monde par défaut
10 mai 2017, par arnaud maïsetti10 mai 2017
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le ciel, vu d’ici
4 janvier 2017, par arnaud maïsetti4 janvier, ombres
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la roue du temps (shalom shabbat)
5 octobre 2012, par arnaud maïsettiUne chance de naître
LA CHEVELURE
La chance du jour de la nuit tient à un cheveu Ah Combien d’épreuves cycles confondus pour une chevelure éprise
Edmond Jabès
il fait encore nuit, dehors comme toujours, la nuit répandue en désordre, et moi debout, à peine, moi marchant, à peine, moi avec mes mains minuscules frappant tous les mots, comme s’ils devaient ouvrir des portes (et la clé, où est-elle), je me retourne et tout autour la ville est restée là, et pourtant, oh ; le carrousel du (…)
