histoire de fantômes
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_ville
Articles
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Les villes qui n’existent pas | Détroit
11 septembre 2017, par arnaud maïsetti -
Allen Ginsberg | Howl
17 juin 2017, par arnaud maïsetticri de guerre
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automne, loin des gens qui meurent sur les saisons
26 octobre 2015, par arnaud maïsettiDes feuilles comme des cadavres encore vifs. La ville et mon bureau en sont jonchés. Hier encore, c’était l’été étouffant ; écrire pour en finir. Et puis, maintenant ? De l’été, je possède encore la trace, plus qu’un souvenir, sa brûlure. Et des pages, rien, si peu. Ce matin, les feuilles qui recouvrent le sol sont des souvenirs perdus – comme des combats perdus – dessinent un chemin qui vient se perdre loin devant soi, vers l’hiver et les nuits longues, la morsure moins féroce du ciel.
Les mots de (...) -
Paris, le froid et l’exil
26 novembre 2015, par arnaud maïsettiC’est le froid soudain. L’entrée dans une saison qu’on sait déjà infinie, celle de la nuit dès cinq heures, des manteaux lourds, de la neige bientôt et des cafés brûlants, de la guerre et des raisons qu’on nous trouvera pour l’accepter, du cadavre du premier homme tombé dehors dans la rue, de l’annonce à la radio du premier mort de froid, de son nom qui restera inconnu, c’est la ville quand elle rentre chez elle et qu’elle allume les lumières dans son ventre, et que le dernier ferme la porte, c’est la (...)
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l’imprédictible (savoir faire la planche)
11 septembre 2013, par arnaud maïsettichercher la poignée de la porte
De l’imprédictible. Se lever sans savoir où. Ni demain, où non plus. J’évite de regarder la ville, par superstition. De regarder le ciel (de sortir dehors être dehors). Par superstition et comme un talisman, j’évite tout simplement de prendre l’habitude d’aller, de posséder des habitudes. Je ne possède rien, ici, que certains moments du jour interrompu (j’attends l’interruption comme le jour) le désir de la montagne.
De l’irrésolu. C’est toujours quand on fait un pas de (...) -
[Tondi] | plusieurs garçons parmi les herbes folles
18 janvier 2013, par arnaud maïsettiqui cherchaient des champignons
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La Ville écrite | Marseille : vivez,
31 mai 2016, par arnaud maïsettiréjouissez vous
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La Ville écrite | Une certaine idée de la France
26 mars 2017, par arnaud maïsettipas la nôtre
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Autoportrait à la brisure
3 mai 2013, par arnaud maïsettifêlure
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La Ville écrite | Sauvage
18 novembre 2017, par arnaud maïsettiparade
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Les villes qui n’existent pas | Tombouctou
23 septembre 2017, par arnaud maïsettila terre, l’or, la boue et la cendre
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Aubes | VI. (La lumière frappait le sol)
2 mars 2014, par arnaud maïsettisixième chapitre
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un rêve | la même ville
18 juin 2019, par arnaud maïsettiUn rêve : toujours identique
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La Ville écrite | [bruit de feuille qu’on arrache]
5 octobre 2018, par arnaud maïsettiles yeux crevés
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La Ville écrite | heureux qui comme
1er août 2017, par arnaud maïsettià chaque pas
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Aut viam inveniam aut faciam (un trajet)
14 février 2014, par arnaud maïsettiPour me souvenir de ce jour, je n’ai rien d’autre : quelques images prises à la volée du ciel, en passant vite entre deux portes, deux heures, deux moments où la ville s’ouvre et où je m’engouffre, je crois que c’est cela : une brèche.
Je suis la brèche elle-même, et le mouvement en elle, et la force d’en retenir quelques fragrances, quelques épars dans l’étoilement des choses, la lapidation des regrets, et sur tout cela pèse comme le sentiment de ce qui passe, et ne reviendra plus, et pour cette raison (...) -
La Ville écrite | flânage interdit
4 juin 2016, par arnaud maïsettiêtre au centre du monde et rester caché au monde
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La Ville écrite | Laisse-moi
12 novembre 2015, par arnaud maïsettiton cœur est un temple
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l’or du soir (dernier regard sur la ville)
30 août 2013, par arnaud maïsettiAvec l’or du soir qui tombe, laisser retomber en soi la ville elle-même, et toute la poussière de ville qui se soulève une dernière fois pour se poser sur chaque chose dans le plus grand des silences au milieu des sirènes que la nuit fait tourner, sur elle-même – dernière heure du jour, comme si la ville une dernière fois cherchait à se voir, chant du cygne, de la lumière éclaboussée dans un dernier jet pour s’y chercher davantage, les secousses avant le repos – ; de tout cela, il n’y aura bientôt plus (...)
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Les villes qui n’existent pas | Çatal Höyük
9 juillet 2020, par arnaud maïsettipar les toits de la ville, l’autre