Terreur et douceur du temps injuste
Accueil > Mots-clés > _Écrire > _spectres et fantômes
_spectres et fantômes
Articles
-
Arnaud des Pallières | Michael Kohlhaas
17 août 2013, par arnaud maïsetti -
Armand Méliès | L’art perdu du secret
22 avril 2013, par arnaud maïsettiet j’ignore
-
twitter | noms des rues (Avignon sauvage)
9 décembre 2010, par arnaud maïsettiusage de twitter — sur le récit des villes
-
Rimbaud | Les vies posthumes
11 novembre 2011, par arnaud maïsetti120 ans après la mort de Rimbaud : aucun héritage
-
corps dévisagés
13 septembre 2010, par arnaud maïsetti14 photographies de statues (Collégiale Saint-Martin-de-Candes)
sept. 10 -
Simulacres de croix
10 septembre 2011, par arnaud maïsetti17 photographies de ciel, sur fond de croix
été 2011 -
ce qui tient lieu de royaume (la voix d’Eurydice)
25 février 2013, par arnaud maïsettiaire d’autoroute, près de Valmy, samedi (2000ème image du site)
c’est mille manières de se taire, et l’écran de la machine qui soudain ne s’allume plus depuis une semaine en est une, imparable ; pendant une semaine, sans machine, sans rien pour écrire : se taire est une nouvelle langue ; mais ce n’est pas ce qui compte — ce qui importe est l’espace que cette langue ouvre, c’est où le silence vient, en soi, et c’est comment garder le silence auprès de soi ; il faut parfois le garder comme un enfant, (...) -
Les villes qui n’existent pas | Détroit
11 septembre 2017, par arnaud maïsettihistoire de fantômes
-
La Ville écrite | improbable
11 juin 2012, par arnaud maïsetticaresses
-
entre les stèles, la ville
28 mai 2014, par arnaud maïsettiDehors, l’immensité de la neige, à perte de vue. Cette espèce de vapeur blanche, épaisse, s’élevant des champs, de la route, du fleuve, de partout où le vent peut soulever la neige en rafales. La poudrerie efface les pistes et les routes. La pensée de l’anse de Kamouraska, en vrille dans ma tête. La vibration de cette pensée faisant son chemin dans ma tête. La résistance de mes os.
Anne Hébert, Karamouska
On marche entre les tombes qu’on ne voit pas ; les stèles sont les murs levés des immeubles. Dans (...) -
[ phrases ] #2 — rêves de boue
4 octobre 2011, par arnaud maïsettiSeul, dans l’agitation historique
-
[ phrases ] #4 — rêves de souillure
20 octobre 2011, par arnaud maïsettiBlancheur du monde dans laquelle personne ne pourrait se cacher, monde plus blanc encore que l’idée même de blanc, le sol, le plafond, les murs, mais des murs qui n’entourent rien, pas des murs donc, simplement une surface mate de choses et de vie qui ne représente rien, c’est cela, oui, toute une matière immobile où rien ne pourrait être représenté sans souiller tout, et tu entres ici, et ton ombre se répand et couvre peu à peu l’espace de tes pas, de ta respiration, puis de ton ombre qui s’efface sous (...)
-
toutes les lettres coupables (et rêves d’ivresse)
16 mars 2011, par arnaud maïsettiLà pas d’espérance ; Nul orietur. Science avec patience Le supplice est sûr.
Rimbe
Des six heures, enfermé, sous les grands murs de la BNF, le ciel à portée derrière les vitres jusqu’aux plafonds de dix mètres, et le jardin aux sous-sols, les lumières individuelles, la rumeur de fond de tout ce silence brassé qui me fige, retenir beaucoup de fatigue, et encore, difficilement, tant elle me file entre les doigts. Dernière session de travail avec passage aux archives pour moi. De la (...) -
[Tondi] | alors qu’autrefois
9 décembre 2012, par arnaud maïsettiils étaient roulés dans un filet de soie
-
Alain Fleischer | Spectres du roman
7 septembre 2010, par arnaud maïsettiAlain Fleischer, Imitation, Actes Sud – septembre 2010
-
« Ils volent le présent » | J-L. Nancy
26 février 2013, par arnaud maïsettimaintenant — valeurs et temps de la politique
-
cette ville (l’ombre loin de mon corps)
13 septembre 2013, par arnaud maïsettiL’air et le monde point cherchés. La vie. Etait-ce donc ceci ? Et le rêve fraîchit.
Rimb. Les villes passent comme des rêves : quand on se redresse, au-dessus d’elles, c’est qu’elles nous échappent. Les villes, quelque part, plus loin, habitent le rêve d’un autre, et c’est tant mieux. Parfois, alors qu’on marche depuis des heures dans les pierres et la chaleur, l’un d’entre nous lève un doigt pour montrer quelque chose qui brille davantage ou qui noircit un peu la montagne : l’homme au doigt tendu (...)