Il suffit, à trente ans, de penser qu’on aurait pu mourir à quinze ans, et de voir ce qu’on a perdu, gagné, en restant vivant, pour trouver ridicule tout effroi de la mort.
G. Perros, Papiers Collés
Que le passé est comme le malheur, qu’il est partout. (Ce n’était pas cela, la phrase, entendue au réveil, est-ce dans le rêve, ailleurs ?)
Toute la journée d’hier, complètement accablé de fatigue – première fois depuis des années : dormir avant la nuit, de pur épuisement. Se réveiller mille fois, s’endormir (...)
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_théâtre
Articles
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en restant vivant (ma place sous le ciel)
8 août 2013, par arnaud maïsetti -
faire continuer le monde (les cris psalmodiés dans les rires)
21 juillet 2013, par arnaud maïsettiAu fond, hors de l’image, à gauche (à jardin) : un type fait des tours, c’est une tradition depuis si longtemps – clown public, mime, amuseur de galerie –, il y a en cercle qui le regardent plus de trois cent personnes, peut-être plus — c’est qu’au pied du Palais des Papes, une heure avant le spectacle, il y a foule ici, oui, désœuvrée, qui attend, prête déjà pour le spectacle et puisqu’on lui en donne un (qu’elle n’attendait pas), et pour lequel elle n’a pas payé, elle est là, et comme le type fait le (...)
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THTR | Lettres à Barbara Métais-Chastanier
11 février 2018, par arnaud maïsettiPour accompagner la parution d’Il n’y pas de certitude, suivi de La Femme® n’existe pas ?
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Terzieff, la voix de Claudel
5 mai 2014, par arnaud maïsettiNotes sur la disparition de Laurent Terzieff
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les voltigeurs et puis quoi
1er mai 2019, par arnaud maïsettiAu reguard de fanfarer et faire les petits popismes sur ung cheval, nul ne le feit mieulx que lui : le voltigeur de Ferrare n’estoyt qu’ung cinge en comparaison.
Rabelais, Garg. I, 23.
On apprend à se servir de nouveaux mots. Aujourd’hui, j’ouvre la radio, et celui de voltigeurs apparaît, simplement prononcé par ceux qui ont la parole comme si c’était un mot comme un autre, comme si c’était un mot acceptable et possible, et tranquille, comme si ce n’était pas un mot qui disait les coups qu’on donne (...) -
Colloque | Entre monologue et dialogue
1er mai 2016, par arnaud maïsetticolloque à Paris VII et Paris 3 – 2 au 4 mai 2016
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Aubes | XIII. (Le théâtre est vide)
9 mars 2014, par arnaud maïsettitreizième chapitre
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le point de sursaut et d’éveil
20 mars 2019, par arnaud maïsetti20 mars 2019
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Koltès | Écritures du récit, une conclusion
22 novembre 2012, par arnaud maïsettiConclusion générale de la thèse – novembre 2012
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Jrnl | Vous qui regardez
17 mai 2023, par arnaud maïsettiMercredi 17 mai 2023
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THTR | Lendemain de Joseph Danan
14 décembre 2016, par arnaud maïsettiParution aujourd’hui du sixième texte de la collection THTR que je co-dirige avec Christophe Triau aux éditions Publie.net. Après Figures Nues de Amin Erfani, Jusqu’à ce que et Balivernes hivernales de JY, Dehors Dedans de Arnaud Rykner, et l’essai sur le théâtre de Christiane Jatahy, heureux de voir naître ce jour Lendemain de Joseph Danan.
Une pièce somme, une sorte de traversée des formes théâtrales mais aussi des secousses de notre temps. Une langue minée par des langages qui l’irriguent. Et une (...) -
Le Client #16 | « Essayez de m’atteindre, vous n’y arriverez pas »
15 août 2013, par arnaud maïsetticomme deux indiens
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ThTr | Balivernes Hivernales, de JY
8 janvier 2016, par arnaud maïsettitroisième texte,
hiver 2015 -
Avignon, journal du soir : tristes critiques
19 juillet 2015, par arnaud maïsettiUne semaine déjà à Avignon et c’est comme depuis des mois, un rythme immuable : le soir au théâtre, la nuit passée à l’écrire, le matin relire, et l’après-midi échapper à la chaleur avant le soir de nouveau les gradins, et le spectacle qui ouvre à la nuit toute une nuit à écrire : entre le soir et la nuit, les échanges avec les camarades critiques de l’Insensé – et tout cela dans le tourbillon, la ville dévastée par toute une ville à l’intérieur d’elle-même, hystérisée, « épileptique » ; et les hurlements des (...)
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Vincit qui patitur (la brume)
3 février 2014, par arnaud maïsettiJournée longue comme un arbre qui va s’effondrer.
En remontant le soir vers la ville, les affiches électorales, de nouveau, grotesques, dérisoires — quelque chose comme ce mot de foutaises, et pourtant, je pense (mais pourquoi ?) au Bachelier de Jules Vallès, et aux camarades qui dans Le Ventre de Paris s’assemblent dans ce petit café à Châtelet pour parler de la Sociale.
Grande mélancolie passant devant une banque en voyant un jeune garçon (mon âge peut-être), le visage mangé par une capuche, qui (...) -
nous sommes à l’occident (Londres)
27 septembre 2014, par arnaud maïsettije vois que mes malaises viennent de ne m’être pas figuré assez tôt que nous sommes à l’Occident. Les marais occidentaux !
Rimb.
Aucune ville comme Londres ne me donne davantage cette impression d’Occident — le sentiment d’être comme sur la pointe la plus avancée d’une civilisation qui se pense telle, connaît son histoire et travaille à lui ressembler, jusqu’à dresser à chaque rue une ville qui serait conforme à l’image qu’on a d’elle. Le ciel aussi, blanc, qui touche les toits, épouse parfaitement l’idée (...) -
Koltès | l’invention du récit
5 août 2009, par arnaud maïsettiProjet du Master II – août 2009
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Théâtre intérieur | bloc-noir
20 novembre 2013, par arnaud maïsettiimages du théâtre mental — Plateau Théâtre Vitez
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Avignon, aller et retour
24 juillet 2017, par arnaud maïsetti24 juillet
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Théâtre Public n°221 | Politiques de l’adresse
2 juillet 2016, par arnaud maïsettiJuillet 2016