6 mai 2020
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_ciels
Articles
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comme le mur sent la pointe du clou qu’on doit enfoncer en lui
6 mai 2020, par arnaud maïsetti -
Wiliam Blake | « Introduction »
26 avril 2020, par arnaud maïsettiécoutez la voix du Barde
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trois images du temps
11 mai 2016, par arnaud maïsetti11 mai 2016
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Montpellier, en partant (de la grue, des bancs et des valises défaites)
30 novembre 2013, par arnaud maïsettiLa source et l’essence de notre richesse sont données dans le rayonnement du soleil, qui dispense l’énergie – la richesse – sans contrepartie. Le soleil donne sans jamais recevoir.
G. Bataille.
Dans les villes où ne passer que deux jours, il n’y a que des trajets et aucune mémoire : reste la trace de comment les directions s’organisent, et c’est tout. Deux jours à Montpellier, quand j’ai fermé la chambre d’hôtel, j’ai vérifié d’un regard n’avoir rien oublié : en réalité, j’avais à peine ouvert la (...) -
Marcher sur les deux rives d’une rivière est un exercice pénible
5 juillet 2018, par arnaud maïsettiMarcher sur les deux rives d’une rivière.
Marcher sur les deux rives d’une rivière est un exercice pénible. Assez souvent l’on voit ainsi un homme (étudiant en magie) remonter un fleuve, marchant sur l’une et l’autre rive à la fois : fort préoccupé, il ne nous voit pas. Car ce qu’il réalise est délicat et ne souffre aucune distraction. Il se retrouverait bien vite, seul, sur une rive, et quelle honte alors !
Michaux, Au pays de la magie Maude Audet, Galloway Road
Toute cette vie serait décidément une (...) -
les aubes pas encore mortes
1er janvier 2019, par arnaud maïsetti1er janvier 2019
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désespéré du calme sinistre au milieu duquel on patauge
28 avril 2020, par arnaud maïsetti28 avril 2020
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l’or précieux du temps
23 septembre 2013, par arnaud maïsetticoucher de soleils sur Pélissanne
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peut-être les regards des combattants me cherchent-ils à travers l’obscurité de la forêt
2 mai 2020, par arnaud maïsetti2 mai 2020
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je ne puis triompher qu’en rêve
4 mai 2020, par arnaud maïsetti04 mai 2020
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feux aux portes de la ville, nuit en plein jour
11 août 2016, par arnaud maïsetti11 août
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Henri Michaux | « L’Étang »
23 avril 2020, par arnaud maïsettiLui demeure
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VIDÉO | Lune d’ici sous vent du Nord
27 décembre 2017, par arnaud maïsettile bruit des choses qui s’éparpillent
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regarde le ciel (et le Mistral tomber)
22 mai 2013, par arnaud maïsettije t’en supplie
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Pour quelques lignes de vie (la chair brûlée)
13 août 2013, par arnaud maïsettiPoème. Un homme est mourant. MOURANT. On le transporte à la clinique. On le sauve. Le poème, c’est l’opération.
Georges Perros
Revenir dans la ville, il faut tout réapprendre. D’abord le temps, toujours le temps. L’aube, le midi, le soir (la nuit). Le temps qui recommence, celui qui organise autour l’espace, la ville par exemple. Ici, je peux la voir derrière les arbres, cette église levée mais à peine, qui paraît retomber – je comprends que je suis ici parce que les arbres cachent suffisamment la (...) -
le besoin de complots contre l’ordre du temps
27 juillet 2016, par arnaud maïsetti[/« L’Enfer est vide, tous les démons sont ici » Shakespeare, La Tempête /]
Et d’abord en nous-mêmes. Quand l’Histoire s’écrit de nos jours, c’est avec le sang et des images en boucle qui font retour sur nos temps de massacre, les temps réels des informations continues répètent les mêmes phrases pour dire que quelque chose s’est passé et arrêtent le temps pour qu’on l’empêche de le produire. Au loin, des voitures de police arrêtées ; le nombre des morts en bandeaux défilants. Décidément, la stratégie de (...) -
si je tenais un journal (habiter le mot encore)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettiDehors, le jour avait cette lumière : celle qui appelait à le rejoindre vite. Oui, comme un ciel qui va se lever, qui se lève déjà — et l’évidence du soir (le miracle devant une couleur qui se teinte depuis le tissu même : elle était déjà là.)
Aucun mot, dans l’éblouissement d’un ciel, quand on sait le jour ; alors s’en tenir à ce seuil de la phrase même, et s’y confier entièrement.
Si je me suis perdu dans les couloirs, je sais maintenant, plus que tout, que c’était pour entendre le Kyrie — qu’au fond c’est (...) -
le centre vide de la ville (il y a beaucoup de ciel)
14 novembre 2013, par arnaud maïsettiIl y a beaucoup de mer. Phrase de marin pour dire (je ne sais pas vraiment, j’imagine : une mer formée, avec des creux, des trous, des murs d’eaux soudain qui viennent s’abattre comme des oiseaux morts, des corps de plein désir) — et chaque matin, c’est cette phrase qui me vient pour dire (je ne sais pas vraiment, il y a tant de ciel, comme dire que)
Pour aller vers la ville, et en sortir, passage obligé par la Rotonde — en faire le tour comme d’une centrifugeuse : mais au lieu de prendre de la (...) -
Détruire le ciel
26 mai 2019, par arnaud maïsettiimpossibilité des corneilles
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car il ne s’est encore rien passé
18 avril 2020, par arnaud maïsetti18 avril 2020