Adagio For TRON (Daft Punk, ’Tron : Legacy’, 2010)
MONOCORDE (mo-no-kor-d’) s. m.
1° Terme de musique dans l’antiquité. Instrument à une seule corde, en usage chez les Grecs, qui en jouaient en promenant sous la corde un chevalet mobile et pinçant la partie libre.
2° Instrument sur lequel il y a une seule corde tendue et divisée suivant certaines proportions pour connaître les différents intervalles des tons. Les monocordes, appelés aussi clavicordes.... sont fort agréables quand on les joue tout (...)
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_villes
Articles
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monocordes
28 février 2011, par arnaud maïsetti -
Henri Michaux | « Et maintenant dehors »
8 novembre 2012Il essaye de se distraire
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La Ville écrite | jour et nuit
3 juin 2011, par arnaud maïsettiJour et nuit ces garages qui veillent
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il n’est pas bien organisé le temps
18 février 2011, par arnaud maïsettiCodex (Radiohead, ’The King of Limbs’, 2011)
David Christoffel — Le temps ?
Christophe Tarkos — Le temps ? Il n’est pas bien organisé le temps, il est même désorganisé ; alors, d’un côté, on va voir très lentement nos cheveux qui blanchissent et nos dents qui noircissent, mais, à part ce mouvement qui est très lent, le temps lui-même est de façon flagrante désorganisé, c’est-à-dire qu’il n’avance pas d’un seul côté mais on peut voir qu’il nous prend de revers, il nous prend de travers, il traverse, il part (...) -
François Bon | Une réorganisation du monde
2 novembre 2012, par arnaud maïsettiAffrontements — l’un des textes de Michaux qui m’importent le plus et au plus haut. L’été dernier et jusqu’à l’automne, l’ouverture d’un blog — que je ne signerai pas : on a parfois de ces besoins d’espaces et d’affranchissement — à partir de l’incitation de ce mot (et de plus loin aussi) avec fiction continue sur voix, visage, corps, combats, ceux qui se donnent contre soi aussi. Quand François Bon me propose il y a peu un échange pour les vases-communicants, c’est presque naturellement à partir de ce mot (...)
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la figure de chimères [2]
23 juillet 2010, par arnaud maïsetti12 photographies de gargouilles (et de sculptures aux frontons des églises)
série en cours -
offres et demandes
19 avril 2010, par arnaud maïsettiSur les côtés des portes, aux façades, je regarde toujours les plaques d’or qui annoncent, sans qu’on le demande, les compétences et les offres. Je n’ai jamais l’appareil photo au bon moment et enrage par exemple alors que je suis désarmé et que je vois cette affiche sur la façade du presbytère : "cours de gestuelle de la parole divine".
Quand je reviens avec l’appareil, je fais le tour de la place mais ne trouve plus la porte, bien sûr.
Alors, comme à mon habitude, je vais chasser le soleil et le (...) -
Surgissements, nuit | le texte
14 mai 2009, par arnaud maïsettile texte | pour lecture à voix haute
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anticipation #44 | Babels intérieures
1er janvier 2011, par arnaud maïsetti« C’était atteindre un point intérieur qu’on avait cru impensable jusqu’alors et où tout serait révélé »
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plongée (contre-plongée)
12 mai 2010, par arnaud maïsettiLe ciel en contre-plongé est toujours plus profond, et moins net, épars en gouttes de lumière mal diluées par le décor de la ville : et l’ombre sous moi se déverse pour combler le manque entre mes pieds sur le sol et tout le sol étendu devant.
PLONGÉE.1 (plon-jée) s. f. Augmentation de profondeur dans la mer. D’après quelques indications fournies par les sondages de M. Smyth, la même plongée abrupte s’observerait en dehors du détroit de Gibraltar, BABINET, Revue des Deux-Mondes, 1er déc. 1854, t. VIII, (...) -
Fenêtre suspendue dans le noir_
Ana nb
4 mars 2011, par arnaud maïsettiJe traverse une ville sans nom .Je m’égare dans une rue sans visage .Une voix éclate. Je fuis. Je trouve un passage. Je reste là, un moment. « Sur l’écran de l’ordinateur, la surface verticale possède la rectitude lisse du trottoir de ma ville ». Je repars. Je marche vite le rouge sangle mes attentes. Dans le jour, dans le bruissement de la ville je découvre vos déplacements. Marcher traverser rentrer sortir regarder attraper des visages, coller des mots fantômes sur les murs sur les entrailles de la (...)
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eschatologies (de la course à pied)
29 septembre 2011, par arnaud maïsettiOù vont ceux qui courent, en cercle, dans les parcs le soir avant leur fermeture ? Je me posais la question quand je les voyais tourner tourner. Ils voudraient semer quelque chose, je disais, et j’ajoutais, l’air sérieux, et pour rire : non, ils courent pour oublier la mort. Ceux qui m’accompagnent me contredisent toujours, avec ce ton de gentil reproche ; ils ont raison.
Tout à l’heure, revenir et revenir sur un texte que je voulais écrire ici : et impossible ; non pas que je savais ce que je (...) -
éparpillement du livre
9 juillet 2010, par arnaud maïsettiRest (Syd Matters, ’Hi life’, 2010) Le vent circule de part et d’autre de l’appartement : c’est l’avantage de la double exposition sud/nord — il y a malgré tout des inconvénients : j’ai laissé sur le bureau les feuilles du texte que j’avais imprimées pour relire et corriger, et quand je rentre, je les retrouve en désordre mêlées aux journaux de la semaine que je n’ai pas jetés. Et quand je me penche pour les ramasser, un ordre neuf de ce texte prend naissance : plus précis que celui que je m’efforce de lui (...)
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Annie Rioux | Habiter un monde étranger
28 août 2011, par arnaud maïsettiAnnie Rioux, Filles du Calvaire, publie.net – août 2011
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dans les déchirures du ciel
31 août 2011, par arnaud maïsettiBlue Skies (Lady & Bird, ‘The Ballad of Lady & Bird’, 2003)
Blue skies are in the middle of a winter storm / While your blue eyes are looking at me like before
Et le bruit éternel des roues en folie dans les ornières du ciel
Blaise Cendrars (Prose du Transsibérien)
Parfois, la couleur passée des choses sur moi ; je pense : c’est ainsi que les choses meurent. Quand je ne me souviens plus d’un visage, je le remplace par un autre, que j’invente. Est-ce possible de faire cela avec sa (...) -
comment rejoindre ?
23 décembre 2010, par arnaud maïsettiBig Jet Plane (Angus & Julia Stone, ’Down The Way’, 2010)
« Il lui sembla que le creux qui se faisait en lui pour la joie ne se remplissait pas : il ne restait qu’un sentiment de sécurité neutre et un peu abstraite, qui était sans doute le bonheur de retrouver Irmgard. Il essaya de se pencher par dessus la barrière en s’accoudant plus haut ; il sentait son genoux heurter les croisillons de métal. « Comment la rejoindre ? » pensait-il, désorienté. » Julien Gracq (La Presqu’île)
Image tenue à (...) -
contre ce mur surgi
27 octobre 2010, par arnaud maïsettiWonderwall (Ryan Adams [reprise de Oasis], ’Love Is Hell’)
Hélas, les yeux fragmentés, portant au loin et tristes, permettraient peut-être de mesurer les distances, mais n’indiquent pas les directions. Le champ infini des possibles s’étend, et si, par hasard, le réel se présentait devant nous, il serait tellement en dehors des possibles que, dans un brusque étourdissement, allant taper contre ce mur surgi, nous tomberions à la renverse. Marcel Proust, (La Prisonnière)
Murs à droite, à gauche, (...) -
ballade — solutions d’un rêve
26 novembre 2010, par arnaud maïsettiMalmo Livs (Lady & Bird, ’La Ballade of Lady & Bird (live)’, 2009)
Musiciens à la voix argentine, Doresnavant comme ung homme esperdu Je chanteray plus haut qu’une bucine : Helas si j’ay mon joly temps perdu. Puis que je n’ay ce que j’ay pretendu, C’est ma chanson, pour moy elle est bien deue : Or je voys voir, si la guerre est perdue, Clément Marot ([Adolescence Clémentine, ’Ballade — ’De soy mesme, du temps qu’il apprenoit à escrire au Palais à Paris’)
On me montre le livre, on me dit (...) -
aux pensers enragez
19 octobre 2010, par arnaud maïsettiOld Stars (Jack The Ripper, ’Lady First’, 2005)
Nuict, mere des soucis, cruelle aux affligez, Qui fait que la douleur plus poignante est sentie, Pource que l’ame alors n’estant point divertie, Se donne toute en proie aux pensers enragez. Philippe Desportes (1599)
C’est une image du Mépris de Godard que j’aurais voulu ici — le début, surtout, avec la phrase en voix off qui ouvre le film —, mais impossible de le retrouver dans les entrailles de l’ordinateur : à la place, je cherche (...) -
ce qui rend la vie inadmissible
17 septembre 2010, par arnaud maïsettiMan Of A Thousand Faces (Regina Spektor, ’Far’, 2009) Que je sois — la balle d’or lancée dans le soleil levant. Que je sois — la pendule qui revient au point mort chercher la verticale nocturne du verbe. Stanislas Rodanski
Je peux accepter — les pas du promeneur à minuit sous ma fenêtre, perdu, qui ne reviendra chez lui qu’au matin, et s’endormira ; je peux : et accepter encore les sourires du type à la dernière station du tram, allongé depuis l’aube jusqu’au soir, ivre pour oublier son nom et ce qui (...)