8 mai 2020
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_ciels
Articles
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dans la matière réfractaire que je suis
8 mai 2020, par arnaud maïsetti -
puis quand vient l’automne brumeuse
24 septembre 2017, par arnaud maïsetti24 septembre
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devant de plus faibles encore
11 avril 2020, par arnaud maïsetti11 avril 2020
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Nijinski | « vers une étoile qui ne m’a pas dit bonsoir »
29 janvier 2014, par arnaud maïsettiparti un soir
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afin de te changer en celui que tu es
21 avril 2020, par arnaud maïsetti21 avril 2020
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la ville est impossible (ciels d’ouest)
13 mars 2014, par arnaud maïsettiÀ l’ouest est une porte, là que les anciens disaient croire la mort et ils y croyaient tant qu’elle tombait sur eux, chaque jour quand le jour descendait.
Je garde pour moi les images des ruines sur lesquelles tombe le ciel, et peut-être le ciel tombe-t-il pour cela, pour elles et pour le sacrifice qu’elles implorent et que le ciel honore.
Dans cette ville, je me suis longtemps demandé pourquoi demeuraient vides le soir ces larges rues commerçantes près de la rotonde, alors qu’il y a (…) -
au solstice des amants
20 décembre 2016, par arnaud maïsettiM83, ’Outro’, Hurry Up, Dreaming Nous ne nous séparons que pour être plus intimement unis, plus divinement accordés à toutes choses et à nous-mêmes. Nous mourons pour revivre. Je serai : je ne demande pas ce que je deviendrai. Être, vivre est assez, c’est la gloire des dieux. C’est pourquoi tout ce qui est vie, dans le monde divin, ignore l’égalité : il n’y a en lui ni maîtres ni esclaves. Les natures vivent les unes avec les autres comme des amants ; elles ont tout en commun : l’esprit, la (…)
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Marcher sur les deux rives d’une rivière est un exercice pénible
5 juillet 2018, par arnaud maïsettiMarcher sur les deux rives d’une rivière.
Marcher sur les deux rives d’une rivière est un exercice pénible. Assez souvent l’on voit ainsi un homme (étudiant en magie) remonter un fleuve, marchant sur l’une et l’autre rive à la fois : fort préoccupé, il ne nous voit pas. Car ce qu’il réalise est délicat et ne souffre aucune distraction. Il se retrouverait bien vite, seul, sur une rive, et quelle honte alors !
Michaux, Au pays de la magie Maude Audet, Galloway Road
Toute cette vie (…) -
reprendre pied (et grâce au ciel)
8 septembre 2013, par arnaud maïsettiEl mundo era tan reciente, que muchas cosas carecían de nombre, y para mencionarlas había que señalarlas con el dedo.
Gabriel García Márquez, Cien años de soledad
J’écoute Climbing Up To The Walls doucement. La fenêtre est ouverte, dehors il va pleuvoir, peut-être, j’ai demandé tout à l’heure à quelle vitesse on perçoit le vent, si à quatre-vingt dix on peut rester dehors ou non. Quand j’essaie de regarder autour quelle ville est là, ce n’est pas la même : oui, décidément, il faudrait (…) -
le nom des arbres : comment je tue le temps
12 mai 2015, par arnaud maïsettiJe n’ai jamais su le nom des arbres, ni des bêtes ni des nuages, ni des vents (sauf deux), ni des formes des colonnes dans les églises anciennes, ni des sept Muses et sont-elles sept, ni des théorèmes de géométrie, ni rien qui pourrait me permettre d’aller au milieu des vivants et me croire tel. Je sais qu’il y a des arbres pourtant, et le vent, je le sais parce que l’arbre tremble tout près, mais tout cela me dépossède davantage de mon propre nom, et l’ombre sous mes pas bascule lentement (…)
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a mari usque ad mare (la reliance)
28 janvier 2014, par arnaud maïsettiElle était entièrement nue. Couchée sur le ventre, recouverte de quels rêves ? Le ciel, je sais comment le regarder, d’un seul coup et chercher le soleil pour le contre-jour, l’éblouissement semble ce miracle : ce qui permet de voir est ce qui aveugle, alors je ne reste pas longtemps les yeux plongés dans le soleil ; assez pour éprouver ce moment juste avant la douleur, et m’éloigner. Mais la mer ?
À cette distance la mer est à la fois tout le temps là, c’est le vent ; et si lointaine — la (…) -
talisman en regardant l’art martial des vieillards
20 septembre 2017, par arnaud maïsettiLe malheur est une espèce de talisman dont la vertu consiste à corroborer notre constitution primitive : il augmente la défiance et la méchanceté chez certains hommes, comme il accroît la bonté de ceux qui ont un coeur excellent.
Balzac Air, Talisman (Moon Safari, 1998)
Un jour avant la rentrée : ce bracelet à deux centimes en tissu rouge élimé qui tenait miraculeusement depuis deux ans et que je ne voulais pas arracher, par superstition et aussi à cause du miracle, lâche, tombe. (…) -
travelling Marseille – longer la mer sans la voir
2 avril 2015, par arnaud maïsettilonger la couleur du ciel dans les vagues
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vers Montpellier (et sa lumière nette)
29 novembre 2013, par arnaud maïsettiLong ciel de traîne, de Paris jusqu’à la neige : quand la neige apparaît sur la vitre du train, le ciel se lève, évidemment ; et c’est immense, on ne le mesure pas, c’est là. S’isoler des conversations vulgaires dans la rame de la voiture, cette personnalité qui tient salon au milieu de nous autres, bas peuple, qui nous fait tant sentir qu’on n’est pas du même monde. J’augmente la musique dans mes oreilles, doucement, ferme les yeux. Puis, c’est sur le quai, dehors, un froid plus vif de (…)
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il peut arriver que l’on s’impatiente un peu (zone de silence)
25 janvier 2014, par arnaud maïsettiDes cent quarante-huit images prises dans la journée, je ne parviens à en déposer aucune ici. Toujours des forces entre soi et le monde résistent, surtout quand ces forces sont le monde lui-même : s’y soumettre.
Je n’ai pas la patience d’attendre ce soir (ni la force de veiller davantage) — si je ne connais pas le mot qui dirait le contraire de l’attente, je sais la valeur de l’impatience.
Plus tard, peut-être.
Plus tard, je déposerai les images que j’ai arrachées au trajet de train, (…) -
une nuit plus sombre qu’aucune ne fut jamais
15 avril 2020, par arnaud maïsetti15 avril 2020
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tel un poing
19 avril 2020, par arnaud maïsetti19 avril 2020
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sous les drapeaux
1er septembre 2018, par arnaud maïsetti1er septembre
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issue du ciel (planter un arbre)
20 août 2013, par arnaud maïsettiNous manquons de témoin, et qui est pur le matin, tel qu’il le souhaite et qu’on le souhaite, ruine cette pureté le soir par dégoût d’être quoi que ce soit sous le soleil et sous la lune.
Georges Perros
Le ciel est sans issue, nous en avons la mémoire mais où commence la route ? On a construit des villes de plain-pied avec le sol, quelle erreur, quel échec. Il aurait fallu creuser plus haut dans le ciel, c’était pourtant simple à comprendre.
Le vieil homme, seul assis sur ce trottoir, (…) -
Marseille | Ce toit tranquille (entre les tombes)
16 février 2014, par arnaud maïsettihiver 14
de la friche, la mer, la ville, la montagne
