Il n’y a que l’eau, les femmes et la mort, qui nous prennent dans notre nudité. Nous changent.
G. Perros
La rentrée comme une grande retraite au large. Dans les regards des gens, je le voyais, c’était aujourd’hui : aujourd’hui qu’on concéderait sa vie à la vie réelle. Me suis assis au même café, au même endroit, à la même table, repris la ligne là où je l’avais laissée hier, l’ai tirée là où je l’ai pu ce soir, là où je la reprendrai demain matin ; j’avais oublié qu’il pouvait faire (…)
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_ciels
Articles
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en attendant le bateau (folie des assauts)
26 août 2013, par arnaud maïsetti -
ces autres manières de vivre
10 mars 2017, par arnaud maïsetti10 mars
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Wiliam Blake | « Introduction »
26 avril 2020, par arnaud maïsettiécoutez la voix du Barde
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puis la lumière du feu impérissable
27 avril 2020, par arnaud maïsetti27 avril 2020
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Aut viam inveniam aut faciam (un trajet)
14 février 2014, par arnaud maïsettiPour me souvenir de ce jour, je n’ai rien d’autre : quelques images prises à la volée du ciel, en passant vite entre deux portes, deux heures, deux moments où la ville s’ouvre et où je m’engouffre, je crois que c’est cela : une brèche.
Je suis la brèche elle-même, et le mouvement en elle, et la force d’en retenir quelques fragrances, quelques épars dans l’étoilement des choses, la lapidation des regrets, et sur tout cela pèse comme le sentiment de ce qui passe, et ne reviendra plus, et (…) -
et au soleil et toujours
4 juin 2018, par arnaud maïsetti4 juin 2018
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Aix | le pont au pli du jour
17 mars 2014, par arnaud maïsettivingt sept images du jour tombé
hiver 14 -
comme une forme inachevée du présent
30 août 2017, par arnaud maïsetti30 août 2017
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Grenoble | NoWayOut
17 mai 2013, par arnaud maïsettiLire la ville
printemps 13 -
l’homme seul et la mer
7 juillet 2017, par arnaud maïsettiIl ne se rappelait pas quand il avait commencé à parler à haute voix quand il était seul. Dans les jours les plus anciens, quand il était seul, il chantait – et il avait aussi chanté parfois la nuit quand il était de veille sur les caboteurs ou les bateaux pour la tortue. Il avait probablement commencé à parler à haute voix, quand il était seul, au moment où le garçon l’avait quitté. Il ne se souvenait pas. Quand il pêchait avec le garçon, ils ne parlaient en général que lorsque nécessaire. (…)
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à l’envers du ciel
12 novembre 2014, par arnaud maïsettila mer de pointe rouge
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Vietnam #3 | dans les hauteurs des Hmongs
30 octobre 2015, par arnaud maïsettile 7 octobre
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ne serait-ce qu’implorer son rêve,
22 avril 2020, par arnaud maïsetti22 avril 2020
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VIDÉO | Marche
2 juillet 2017, par arnaud maïsettidans la folie de la lumière
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comment porter le deuil de l’hiver
16 mars 2014, par arnaud maïsettiTant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront pas.
Genèse, 8.22 Il faudrait un mot qui dise le contraire du deuil. Et peut-être est-ce un deuil encore — et comment dire le deuil d’un deuil ? Comment le porter sur le bras, de quelle couleur l’étoffe, les jours qui se lèvent et agrandissent le ciel et le temps.
Dans le jardin des plantes, cette pensée que l’hiver s’était arrêté là, net, à nos pieds, dans (…) -
La Ville écrite | regarde le ciel
24 octobre 2011, par arnaud maïsettiJ’obéis aux ordres – sur le théâtre d’opérations,
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Quod scripsi, scripsi (les roumains)
4 février 2014, par arnaud maïsettiCe sont surtout les cris, terribles, qui jaillissent du ciel, soudain et cessent immédiatement ; les gens s’arrêtent dans la rue, regardent là-haut ce qui se joue, et quand le silence revient, reprennent leur marche, et leurs parcours de vivants sur cette ville.
C’est signe que la mer est proche : elle est proche. Les hurlements des oiseaux dans le feu du ciel, personne ne me l’avait dit. Au-dessus d’un port, on ne les entend pas, mais ici : ici, c’est affolant.
Je pense à ces cris, (…) -
à l’inespéré
6 septembre 2017, par arnaud maïsetti6 septembre 2017
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ciels de traine, formes du monde
27 avril 2017, par arnaud maïsetti27 avril 2017
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désespéré du calme sinistre au milieu duquel on patauge
28 avril 2020, par arnaud maïsetti28 avril 2020
