Tu te frayas un chemin par la mer, Un sentier par les grandes eaux, Et tes traces ne furent plus reconnues. Psaumes de David, 7 ;19
de frayer dans le temps, réaliser (comme un rêve, ou un film) que le chemin n’était pas là, qu’il s’était courbé au passage de mes pas, et qu’en me retournant, c’était là.
mais ici, le chemin était devant : quelqu’un l’avait battu pour rejoindre (pensait-il désorienté), il avait pris au plus court peut-être, au caprice le plus juste, et dans le désordre, (…)
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_ciels
Articles
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là où il y a un chemin
11 juin 2014, par arnaud maïsetti -
Les villes qui n’existent pas | Atitlán
1er novembre 2017, par arnaud maïsettiun endroit pour vivre jusqu’à y mourir
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Les villes qui n’existent pas | Çatal Höyük
9 juillet 2020, par arnaud maïsettipar les toits de la ville, l’autre
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au coucher de soleil (comme une harmonie)
25 août 2013, par arnaud maïsettiDe telles matinées sont réelles, si l’on veut. Mais on y a cette exaltation où la moindre beauté nous grise et nous donne presque, quoique la réalité habituellement ne puisse pas le faire, un plaisir de rêve. La couleur juste de chaque chose vous émeut comme une harmonie, on a envie de pleurer de voir que les roses sont roses ou, si c’est l’hiver, de voir sur les troncs des arbres de belles couleurs vertes presque réfléchissantes, et si un peu de lumière vient toucher ces couleurs, comme par (…)
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VIDÉO | Lune d’ici sous vent du Nord
27 décembre 2017, par arnaud maïsettile bruit des choses qui s’éparpillent
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jusqu’où la mer échoue
25 septembre 2015, par arnaud maïsettiLa mer ne se retire pas, ici. Elle ne vient pas non plus. Quand elle bat, c’est sur elle-même. Leçon qu’il faut prendre. Dans les insomnies, penser à la mer réveille. Penser au ciel aussi, comme penser à tout ce qui s’échappe de soi entre la mer et le ciel.
Tout réveille, et il faut garder la veille comme le sommeil : à poings fermés, comme une colère contre soi. Journal intérieur de ces nuits tenu en silence.
Reprendre la clarinette. Apprendre à écouter de nouveau son propre souffle. (…)
