9 mai 2020
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_ciels
Articles
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la crevasse dans le glacier
9 mai 2020, par arnaud maïsetti -
Amor fati (changer le passé)
10 février 2014, par arnaud maïsettiLe vent immense, dont je mesure la force aux arbres sur les routes, arrachées, éparpillées.
La pluie si forte en torrents minuscules pentes sur les routes, qui dévalent ; j’attends à l’abri-bus qu’elle se calme, elle redouble, je sors alors et pendant une demi-heure affronte le déluge (je suis vaincu), je rejoins la salle où pendant six heures je parlerai de Quai Ouest, quand j’arrive la pluie cesse.
La phrase de l’étudiante dans son dossier : Changer le passé.
Rentrer, sans voix dans (…) -
à l’envers du monde
25 novembre 2015, par arnaud maïsettidu train comme allégorie
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derniers feux, premières vagues
3 janvier 2018, par arnaud maïsetti2 janvier 2018
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le besoin de complots contre l’ordre du temps
27 juillet 2016, par arnaud maïsetti[/« L’Enfer est vide, tous les démons sont ici » Shakespeare, La Tempête /]
Et d’abord en nous-mêmes. Quand l’Histoire s’écrit de nos jours, c’est avec le sang et des images en boucle qui font retour sur nos temps de massacre, les temps réels des informations continues répètent les mêmes phrases pour dire que quelque chose s’est passé et arrêtent le temps pour qu’on l’empêche de le produire. Au loin, des voitures de police arrêtées ; le nombre des morts en bandeaux défilants. Décidément, (…) -
Simulacres de croix
10 septembre 2011, par arnaud maïsetti17 photographies de ciel, sur fond de croix
été 2011 -
le chemin de crête
28 janvier 2020, par arnaud maïsetti28 janvier 2020
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Vietnam #6 | visages de la Baie d’Halong maritime
28 novembre 2015, par arnaud maïsettile 11 & 12 octobre
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ne faire que passer
25 mars 2020, par arnaud maïsetti25 mars 2020
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la mort, mais pas celle-ci
4 avril 2020, par arnaud maïsetti4 avril 2020
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images du monde inéluctable
8 septembre 2016, par arnaud maïsettiL’arbre devient solide sous le vent. Sénèque Alexandre Desplats, River (’Tree’, 2011) Dans les replis de Paradis, là où toutes les rues grimpent vers la Basilique, la ville fait un angle avec cette partie du réel où je suis par hasard perdu, cherchant la première rue qui descend. C’est une image récurrente dans les rêves : chercher son chemin, qui change à chaque seconde. Ici, l’arbre planté dans le vent pourrait être un point de repère : mais non. C’est simplement un hasard ou une (…)
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la musique creuse le ciel
30 mai 2018, par arnaud maïsetti30 mai 2018
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Hong-Kong #3 | Ville monde debout
8 août 2016, par arnaud maïsettila nuit n’existera plus
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Respiration #0 | à présent
7 mai 2017, par arnaud maïsettiMarseille, Bain des Dames
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imminente la décision entre folie et équilibre
7 mai 2020, par arnaud maïsetti07 mai 2020
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un jour inespéré
25 février 2019, par arnaud maïsetti25 février 2019
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Dominique A & E. Daho | En surface
26 décembre 2013, par arnaud maïsettiet en profondeur
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le cri des plaintes qu’on invente
28 mars 2017, par arnaud maïsettile 28 mars 2017
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Pointe Rouge | ce qui dore, le soir
3 septembre 2016, par arnaud maïsettiAlain Bashung, Je me dore (Tournée des Grands Espaces, 2004) [/Jamais le soleil ne voit l’ombre. Léonard de Vinci /]
Et veille sur nous. Sur l’ennui terrible de ces jours avant la tempête, ou avant la nudité des branches. Avant les luttes qui recommenceront, et avant le sommeil qui viendra bien assez tôt. Avant les drames, après ce qui nous reste de joie. Veille sur nous depuis ce qui tremble sous le vent : le mot de canopée, celui de cime, d’adombrement du ciel par l’ombre elle-même. Tous (…) -
si je tenais un journal (habiter le mot encore)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettiDehors, le jour avait cette lumière : celle qui appelait à le rejoindre vite. Oui, comme un ciel qui va se lever, qui se lève déjà — et l’évidence du soir (le miracle devant une couleur qui se teinte depuis le tissu même : elle était déjà là.)
Aucun mot, dans l’éblouissement d’un ciel, quand on sait le jour ; alors s’en tenir à ce seuil de la phrase même, et s’y confier entièrement.
Si je me suis perdu dans les couloirs, je sais maintenant, plus que tout, que c’était pour entendre le (…)
