ce qui passe dans la lecture, les énergies et les circulations que cela opère
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_corps
Articles
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De la lecture comme flux
12 décembre 2009, par arnaud maïsetti -
corps délié
20 février 2019, par arnaud maïsettiIl existe en nous plusieurs mémoires : le corps, l’esprit, ont chacun la leur, et la nostalgie est une maladie de la mémoire physique.
Balzac
C’est trembler : et dans le tremblement, ce qui reste immobile bouge encore, tremble sur place. C’est trembler, ce bougé des choses par quoi on est traversé. La lune est une image – mais de quoi ? Pas d’elle, évidemment. De mon regard sur elle. Toi tu le sais.
Du corps tremblé, ses mouvements nés de l’intérieur du ventre – vers le corps déplié, vers le corps (...) -
lecture | « Où que je sois encore… (début)
16 décembre 2007, par arnaud maïsettiÀ la galerie Mycroft | coll. Déplacements
Hiver 2007 -
VIDÉO | lignes d’erre
4 mai 2012, par arnaud maïsettiSaint-Lazare
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le talisman
12 décembre 2009, par arnaud maïsettiDans le rêve tout à l’heure, désemparé et littéralement perdu, oui, entre les deux portes du sommeil (à force de m’être toute la nuit réveillé et rendormi, puis réveillé dix fois), impossible de savoir de quel côté j’étais — j’entrais dans des pièces, et m’éveillais dans une autre : et je crois bien que dans le rêve aussi, je dormais et rêvais : alors, il me fallait me réveiller plusieurs fois pour revenir : mais si je me réveillais une fois de trop ?
Je me retrouve dans une petite pièce, que je reconnais (...) -
lecture | « Où que je sois encore… (2)
7 février 2008, par arnaud maïsettiÀ la librairie "Litote en tête" | coll. Déplacements
Hiver 2008 -
Rimbaud, une vie | Naissances. Au nom du père, et du fils
6 août 2016, par arnaud maïsettiChapitre II
La dette et la fuite -
Najaf | ville mausolée
12 août 2014, par arnaud maïsettile cimetière de Najaf : vues aériennes
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Albertas
25 décembre 2011, par arnaud maïsettiPlace Albertas | Aix-en-Provence
hiver 2011 -
signes (et quelques vers de Hugo)
16 septembre 2009, par arnaud maïsettiOn peut bien traquer les signes, ce sont eux qui nous trouvent (au réveil, dans la marche, sur la ville, le nuage qui dessine tel visage, telle lettre) : on est face à ça comme devant son propre visage — on a beau effacer le miroir, la peau reste la même, la reconnaissance tout aussi impossible.
Ensemble, on parle deux heures, de ces signes (le visage de Hugo, sa statue quelque part en Asie, dans le village qui lui voue un culte), signes qui tracent les routes pour soi — et on ne se pose pas de (...) -
sur le fil, bras tendus
25 décembre 2009, par arnaud maïsettiFranchir sans regard pour le vide qui se déplace à chaque pas sous le corps, un jour après l’autre, tendre les bras comme un funambule, mais c’est de marcher que je m’endors, alors je vais ; et un pas dans le vide retarde le vide encore : je n’ai pas peur.
Il fait grand ciel bleu aujourd’hui, et les nuages d’hier, où sont-ils ? Dans le rêve d’hier, c’étaient, sur de grands paysages, des nuages qui sortaient du sol et qui prenaient la place de la surface du monde. Je marche sur des reliefs transitoires, (...) -
géométrie du vide
22 septembre 2010, par arnaud maïsettiPlaces Where the Night Is Long (The Apartments, ’The Drift’ (1993)
O gioia, gioia, gioia… C’era ancora gioia in quest’assurda notte preparata per noi ?
Ô joie, joie, joie… Y avait-il encore de la joie dans cette absurde nuit préparée pour nous ?
Pier Paolo Pasolini, ’Splendeur’ (Seconde forme de "La Meilleure Jeunesse")
Il n’y a pas de vide — juste un peu de distance entre deux corps : seulement un peu de distance, et il suffirait de se pencher, tendre le bras, à peine tendre le bras et parler : (...) -
Saint-Thomas
5 avril 2010, par arnaud maïsettiDes murs, je traque les visages, les peaux mortes, les mouvements de sédimentation des villes — les expressions possibles d’une durée arrêtée ; et plus loin, emmenée.
Comme des entrailles, ces murs ouverts : j’ai le geste de Thomas — fouiller la plaie avec mes doigts, toucher la preuve de la vie après la mort : vérifier, de mes yeux vérifier : demeures saignantes des projets arrêtés.
Murs aux multiples épaisseurs : de la peau rongée jusqu’aux nerfs, grattée à l’os quand la douleur est trop forte pour (...) -
Bob Dylan | Visions of Johanna
13 octobre 2016, par arnaud maïsettitraduction et questions sur des visions échouées
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corps dévisagés
13 septembre 2010, par arnaud maïsetti14 photographies de statues (Collégiale Saint-Martin-de-Candes)
sept. 10 -
Lecture | Autour de ce que nous sommes
27 mars 2013, par arnaud maïsettiLecture au Salon du Livre | 25 mars 2013
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vie dans un fauteuil (vide, et l’appel)
18 juillet 2012, par arnaud maïsettije disais : rien ne console dans ces moments-là, que la pièce vide autour, qui grandit, et puis dans l’épuisement si je regarde parfois à travers mes yeux, c’est toujours le mur blanc sur lequel le bureau s’appuie, la nuit déjà — et pourtant (dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté)
il y a un fauteuil le mois dernier, rue tolbiac, qu’on avait apporté jusque là ; ce n’était pas un fauteuil ordinaire, mais rouge comme une chambre rouge, et les rideaux, (...) -
persistance rétinienne
20 janvier 2010, par arnaud maïsetti« Si l’œil qui regarde l’étoile se tourne rapidement de la partie opposée, il lui semblera que cette étoile se compose en une ligne courbe enflammée. Et cela arrive parce que l’œil réserve, pendant un certain espace, la similitude de la chose qui brille et parce que cette impression de l’éclat de l’étoile persiste plus longtemps dans la pupille que n’a fait le temps de son mouvement. »
Léonard de Vinci Sur le dos de la main, j’ai cette plaie qui ne cicatrice pas : qui brûle encore alors (...) -
éperdument
14 septembre 2011, par arnaud maïsettile rêve de demain est une joie, disais-tu dans ton souffle perdu, mais la joie de demain en est une autre, ajoutais-tu dans le souffle suivant, et au mouvement de tes cheveux, j’ai deviné la suite, qui disait avec toi : rien heureusement ne ressemble au rêve qu’on s’en était fait ; car c’est différemment que vaut chaque chose — oui, alors il n’y aurait qu’à oublier, chaque jour, le jour suivant, pour n’accepter que le présent simplement parce qu’on l’aurait attendu comme la fin du monde, puisque la fin (...)
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Écriture (numérique) du corps
17 février 2010, par arnaud maïsettiÉcrire sur ordinateur ; enjeux, fins, et expériences